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- Balade au Japon sous les cerisiers en fleurs 2
Le jardin du Pavillon d'argent actuellement en travaux
Quand on me parle de nourriture niponne, je rechigne toujours à faire le premier pas. Comme je le repète, les produits de la mer et moi, ne sommes pas super copains surtout les fruits de mer et les coquillages. En revanche, j’aime bien le poisson cuit et les seuls poissons crus que je mange sont le thon (que je boycotte pour cause de surpêche) et le saumon. Mais comme ce sont des poissons gras, au bout du second morceau, je suis écoeurée. Bref, ce n’est donc pas ma nourriture préférée comme vous pouvez le constater.
Cependant, pendant notre court séjour à Osaka, et sur les conseils de François Simon qui le conseillait sur son blog, nous avons réservé chez Shi-geo Nakamura (Nagahori, 2- 6-5 shimanouchi, chuo-ku, 00.81.06.6 212 5856). Comme toujours, c’est toujours un problème de trouver une adresse au Japon mais finalement nous avons atterri dans cette gargotte ne payant pas de mine où pour 10 000 yens (80 euros) nous avons divinement bien mangé. Je n’ai pas gouté à tout mais les garçons semblaient ravis.
Plus de 10 plats, beaucoup de légumes, des vinaigrettes et sauce aux agrumes avec un chef d’une précision et économie de gestes incroyables qui préparait les plats devant nous, assis à une simple table de bois à côté de ses réchauds et grill. Peu de photos car l'endroit était sombre et je déteste prendre les photos au flash. Voici les moins floues!
Petite salade d’épinards au sésame, petits pois frais, mash de pommes de terre,
salade d’herbes et d’haricots avec du poulpe, champignons et des agumes confits (citron Meyer ?),
soupe avec des racines de lotus et d’autres herbes qui laissaient une amertume presque piquante en bouche, foies de volailles et de poissons, œufs de poule préformés sans coquille (pas gouté mais surprenant),
sushi et sashimis (divins selon Rémy), croquettes de crabes somptueuses, oignons cuits à la vapeur avec un flan d’œuf de poule et œufs de poissons,
et un poisson divin de couleur rouge : King quelque chose cuit en suspension au-dessus du grill servi cuit à la perfection avec une vinaigrette japonaise aux agumes. Magnifique.
Pas de dessert, mais thé, bière et saké pour accompagner les plats. Le serveur qui parlait quelques mots d’anglais et de français nous donnait quelques noms mais il est vrai que sans interprête il était difficile de communiquer et comprendre cette cuisine. Dommage.
Pour notre deuxième et dernier diner, nous avons gouté aux okonomiyaki spécialité d’Osaka et d’Hiroshima. C’est une espèce de grosse crèpe ou tortilla de chou rapé mélangé à un œuf et d’autres ingrédients pour lier, qui frit sur un grill avec des tranches de bacon.
Avec le chou, chacun choisit ce qu’il veut manger (Okono signifie comme il vous plaira et yaki : frit) fruits de mer, légumes, tofu, poissons, viande… La crèpe est retournée plusieurs fois pas la personne qui s’occupe de notre grill. L’okonomiyaki est servi avec une sauce brune assez proche de la sauce barbecue et de la mayonnaise (que nous avons zappé), des oignons frais et un œuf pour celle que nous avons choisi.
Plus d’infos sur le site de Cléa.
Ce n’est pas mauvais. J’ai trouvé le plat plutot fade, heureusement que les pousses d’oignon venaient un peu booster l’ensemble. Une version japonaise de la pizza ou de la tortilla. Il existe une version avec des nouilles à l’intérieur...
Et pour finir sur une note sucrée, que dire des glaces au thé macha, sésame noir et fleurs de cerisiers introuvables chez nous mais dont on s'est gavé pendant 2 jours... Hein Fabien, les glaces japonaises ça ne compte pas...
Je n'ai rien presque rien ramené : des citrons Meyer, des bonbons, quelques bizarreries apéritives, des petites caissettes super mignonnes pour muffins mais pour le reste sans traduction impossible de s'y retrouver. Prochain voyage en juin : l'Islande, encore sous le signe du poisson... fumé cette fois-ci.