Article écrit et réalisé par Very Easy Kitchen








L’automne est propice aux gâteaux vous ne trouvez pas? en tout cas on a envie de confort et de réconfort quand les jours raccourcissent. J’ai donc voulu tester deux recettes.
La première recette ne s’avère pas vraiment réussie mais j’ai sauvé un peu les meubles et en clin d’oeil je l’ai renommée. La seconde est plutôt une réussite.


Commençons par le raté. Je voulais tester La fameuse Tarte Bouquet de roses d’Alain Passard. Rien de compliqué dans cette recette : de la pâte feuilletée et des pommes. Mais malheureusement pour moi, je n’ai pas choisi les bonnes pommes. J’ai pris des Royal Gala bien rouges mais elles se sont avérées cassantes et impossible de rouler des boutons de roses comme le recommande la recette. Au final, cela ressemble plus à une chiffonnade de pétales de roses. D’où son nom. Mais elle était très bonne quand même. Bien sûr je vais réitérer dans les prochaines semaines et je vous présenterai la recette à ce moment là. Pour les impatients vous trouverez facilement la recette sur le net.



La seconde recette vient de Réquia et elle est parfaite.
Je l’ai faite dans un grand moule à charnière (30 cm) qui permet de servir jusqu’à 12 personnes. J’ai conservé quasiment les mêmes quantités que Réquia. Vue de haut on dirait une lune. La bonne idée dans ce gâteau est la couche de pommes sur son dessus qui empêchent les myrtilles de s'enfoncer dans le gâteau. A la découpe c'est très joli.





 Gâteau streusel aux myrtilles et aux pommes  
- 300 g de farine à levure incorporée

- 200 g de sucre blond de canne

- 120 g de beurre mou

- 2 gros oeufs

- 20 ml de lait entier

- 1 grosse pincée de sel

- 2 pommes Royal gala

- 3 poignées de myrtilles décongelées et égouttées 
Pour le streusel

- 70 g de farine

- 40 g de beurre

- 80 g de sucre blond de canne

- 1 paquet de sucre vanillé


Préparez votre streusel en mélangeant du bout des doigts le beurre mou et la farine. Rajoutez le sucre. Vous devez obtenir une pâte sableuse et très friable que vous placerez au frais. Préchauffez votre four à 170/180°C, chaleur tournante. 
Fouettez le beurre très mou avec le sucre et blanchissez le au batteur. Ajoutez les oeufs entier et mélangez bien la pâte. Rajoutez la farine en plusieurs fois ainsi que le sel. Ajoutez au four et à mesure le lait. La pâte doit être fluide et homogène.
Beurrez et farinez un moule à charnière.Versez la pâte. Coupez vos deux pommes en fines lamelles. Recouvrez la pâte à gâteau de ces lamelles. on ne doit plus voir la pâte. Ces lamelles de pommes font empêcher les myrtilles de plonger au fond du gâteau. Recouvrez des myrtilles bien égouttées. Avec les doigts émiettez le streusel sur le gâteau. Placez votre gâteau au four pour 40/45 minutes environ en fonction de votre four. Je l’ai laissé refroidir au four porte entrouverte. Il se mange à température ambiante.






Excellent dîner 100% Flandres que celui proposé par Omnivore au 104 le 17 octobre dernier en compagnie de Julien Burlat (restaurant Dôme, à Anvers) et de Davy Schellemans (restaurant Véranda à Berchem- lire l'article de Food Intelligence en lien)

Julien, jeune chef français passé par chez Pierre Gagnaire, Alain Ducasse et Bernard Pacaud est installé à Anvers depuis quelques années. Après Dôme ouvert il y a 9 ans, et un succès grandissant, il ouvre Dôme-sur-mer,  annexe version écailler du restaurant principal 4 ans plus tard, et Domestic, une boulangerie- pâtisserie depuis 3 ans. Il reprend la cuisine du chalet Zannier à Megève cet hiver.
Davy Schellemans ancien 2nd de chez Kobe Desramault (In de Wulf) a ouvert  à Anvers un bistro gastro. On retrouve typiquement les caractères de cette cuisine flamande dans ses assiettes un peu roots, nature et paysagères. On est très proche de l’univers de Kobe que j’adore. Des associations fortes qui émoustillent les papilles. On est parfois à la limite du brûlé qui devient une saveur complémentaire.


Malheureusement peu d’explications sur le menu dégusté mais il semble que l’assiette de chou chinois, crème citron, pickles d’oignons et herbes fraîches puisse être de Julien, remarquable plat fin et savant soigneusement agencé autour d’un brocoli chinois cuit à la vapeur, accompagné d’un assaisonnement puissant au citron et nuancé par la finesse des herbes et fleurs fraiches. On peut aussi sentir dans l’assiette de canard bain de sang, une touche précieuse d’hibiscus et de coing, éventuelle signature de Julien Burlat.


En revanche l’anguille au soja, cerfeuil tubéreux, sabayon et crumble d’encre semble être de la signature de Davy, dans sa cuisson et son dressage. Qu’est-ce que c’est bon. De la même manière, le dessert tout en aspérités, mélange de sésame noir dans une génoise aérienne, de glace au chocolat blanc et d’une mousse au citron vert aux fortes notes de lait. Le lait caillé, signature d’un Kobe que l’on retrouve dans ce dessert.

Bref, un excellent repas accompagné d’un Saint-Péray Les Pins 2008 de chez Gripa et d’un Irouléguy Arretxea 2008, pour 45 euros avec les vins. Et une bonne excuse pour une nouvelle virée à Anvers au printemps prochain.


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