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- 17th Century Honey Cake - Dîner chez Septime
Article écrit et réalisé par Very Easy Kitchen
On peut dire cette année que nous avons eu un été anglais et encore suis-je, là, un peu mauvaise langue car lors de notre périple printanier dans le Sussex et le Kent, la température avait été très agréable. Les nuages qui jouent avec le soleil au Nord de la Loire, nous obligent presque à envisager des goûters à l’intérieur autour d’une tasse de thé. Il reste un mois d’été, voilà qui promet.
En Angleterre il existe deux organisations : English Heritage et National Trust dont le but est de préserver les monuments historiques. Le National Trust a été fondé en 1895 avec l'objectif de « promouvoir la préservation permanente, pour le bénéfice de la nation, des terres et des habitations d’intérêt historique ou de grande beauté ». Il est depuis devenu la plus grande organisation de conservation d’Europe. C’est une organisation indépendante du gouvernement qui ne reçoit ni subvention ni donation publique pour son activité. Il compte sur le soutien de ses 3,6 millions de membres, des 55 000 bénévoles et des 15 millions de visiteurs, sans compter les mécènes, les partenaires, etc. Le travail des bénévoles est important avec près de 3 millions d’heures de travail, l’équivalent de 25 millions de £. Le coût d'un visite d'un lieu protégé par le National Trust est onéreux mais cela permet d’ouvrir à la visite de nombreuses maisons, manoirs, jardins, châteaux ou lieux industriels intéressants. L’achat d’un National Trust Pass est intéressant si vous avez prévu plusieurs visites lors d'un séjour en Grande-Bretagne.
Au cours d’une visite, j’avais acheté un livre : National Trust tea time baking book, comprenant des recettes de scones, breads, cakes et pies de toutes les régions d’Angleterre la plupart inconnues en France. Beaucoup de lieux tenus par le National Trust, proposent une cuisine de qualité, fraiche et simple, ancrée dans son terroir ainsi que des produits à emporter : confitures, lime curd, miels, biscuits et bonbons. Je n'avais pas encore étrenné ce livre mais ce dimanche maussade et ma visite chez deux anglophiles enthousiastes m’ont stimulé à tenter cette recette du 17ème siècle : un cake au miel très simple recouvert d’un glaçage plus moderne.
17th-Century Honey Cake
Pour un gâteau de 22 cm de diamètre (8 personnes)
175g de beurre doux
175g de sucre blond
3 oeufs battus
175g de farine à levure incorporée tamisée
1 belle cuillère à soupe de miel clair
1 cuillère à thé de bicarbonate de sodium
quelques gouttes d’essence d’amandes améres
pour le sirop
1 belle cuillère de miel clair
1 jus de citron
Pour le glaçage
150 g de fromage frais (type philadelphia ou nature à tartiner)
100 g de sucre glace
1/2 jus de citron
Préchauffez votre four à 180°C. Battez longuement le beurre et le sucre. Rajoutez les oeufs battus. Continuez à fouetter. Rajoutez le miel, l’amande amère et versez la farine en deux fois dans laquelle vous aurez incorporé le bicarbonate. Mélangez longuement votre pâte. Versez dans un moule beurré et placez au four pour 50 à 60 minutes. A mi-cuisson recouvrez votre gâteau avec un papier de protection car le gâteau colore très vite. Le gâteau est cuit quand la lame d’un couteau ressort sèche. Pendant la cuisson, préparez votre sirop en mélangeant le miel et le jus de citron. Dès que le gâteau est cuit, sortez-le du four et imbibez-le de sirop. Attendez son complet refroidissement pour le glacer. Pour cela mélangez intimement le fromage frais avec le sucre et le citron. Faites prendre votre glaçage au frais. Sortez le gâteau du frigo au moins une heure avant dégustation. Ce gâteau est meilleur le lendemain.
Si vous souhaitez une recette encore plus ancienne, faites un tour du côté de mon Lapin au Syrop du 14ème siècle. Vous avez raté la découverte des jardins du Kent et du Susses, suivez le lien.
Pour finir, un petit compte-rendu de ma visite chez Septime en juillet. J’avais déjà donné mon avis sur Itaste mais pas encore partage sur le blog.
Chaque année, j'attends de tester les restos qui font le buzz surtout ceux des chefs pleins de promesses comme Bertrand Grébaut (ex Agapé). A peine ouverts, la liste d'attente est déjà longue. Avant de vous donner mes conclusions voici ce que nous avons dîné ce soir de juillet.
Entrée : tomates anciennes eau de tomate râpé de chèvre
Entrée 2 : gnocchis juste poêlés purée de maïs vieux gouda 24 mois
Poisson : merlu purée de courgettes emulsion de jambon italien chou pointu
Viande : agneau, aubergine fumé oignon en robe des champs
Dessert : chocolat (ganache), café et glace à la menthe
Vins : vin d'anjou nature de chez Mosse 2010 et un vin de Savoie 2009 Grandes Jorasses de chez Beluard. Infusions : excellents notamment celle au Shisho/mandarine
Moralité : entre chaque plat on mange du pain, et on boit des vins natures parfois difficiles à apprécier. Au royaume de la boboitude, il faut être stoïque... Dommage car le chef est très doué . Je préfère Spring : au moins les plats sont généreux même si cela reste bcp plus classique. Points à améliorer les portions vraiment minuscules la carte des vins : trop de vins natures produits en bio dynamie, certains produits viennent par avion (mandarine d'uruguay...) pas terrible et surtout beaucoup trop bruyant.