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- Salade de boeuf au basilic thaï et Spring
Article écrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Tout d'abord, une info. Mon blog a été sélectionné par Madame Figaro avec 39 autres dans diverses catégories (mode, beauté, design,etc). A gagner la chance d'être la rédactrice d'un jour. Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée mais j'espère votre soutien. En tout cas je suis très heureuse.
C’est une première : un pique nique le 10 avril dans le Parc de St-Cloud par 24°C. Tous les arbres n’ont pas encore leur feuillage complet, que les prairies du parc accueillent les pique-niqueurs du dimanche, enfants et chiens au grand complet. Les sous-bois se couvrent d’ail des ours qui n’est pas encore en floraison mais d’ici quelques jours si le beau temps continue, on va pouvoir aller en chercher... Personne n’a respecté l’adage : en avril ne te découvre pas d’un fil.
Pour ce premier pique-nique de 2011, plusieurs salades et des cakes au herbes. Une salade de céleri rave au saumon fumé, une salade d’encornets aux litchees, (deux recettes de Jamie Oliver) une salade riz au jasmin à la noix de coco et pois gourmands et une salade de boeuf au basilic thaï (recettes de Donna Hay) que je vous présente ici.
Le basilic thaï a une saveur très reconnaissable différente de notre basilic commun avec des notes épicées : estragon, anis, menthe et clous de girofle. Les feuilles sont petites et les tiges tirent sur le pourpre. On le trouve dans les épiceries asiatiques.
Salade de boeuf au basilic thaï
80 g de boeuf par personne (filet ou pièce pour fondue)
1 botte de basilic thaï
Quelques feuilles de basilic commun
Quelques feuilles de menthe ou de coriandre
1/2 concombre grec (les petits concombres que l’on n’épépine pas) par personne
1 tige d’oignon verte pour deux personnes
1 citron vert
1 citron jaune
1/2 demi piment rouge épépiné et émincé
2 cuillères de sucre brun
1 cuillère à thé de sauce poisson
Choisissez un beau morceau de boeuf le plus rectangulaire possible. Faites le cuire rapidement à la poêle après l’avoir badigeonner d’huile d’olive. Le coeur doit rester tendre et saignant (j’ai un poil trop fait cuire le mien). Coupez le en tranches fines, salez et poivrez. Réservez les fines tranches au froid. Préparez votre assaisonnement : mélangez les jus de citron + le zeste de citron vert + la sauce poisson + le sucre brun. Passez à la mandoline vos concombres juste lavés et séchés mais non pelés. Sur une assiette ou dans un saladier, mettez les tranches de viande. Rajoutez l’assaisonnement et mélangez avec les mains la viande et la sauce. Rajoutez les tranches de concombre, le piment émincé, les tiges d’oignons verts émincée. Rajoutez les feuilles de basilic. Servez avec une tranche de citron vert.
J'ai un ou deux compte-rendu de repas au restaurant en retard. J'en profite sous ce beau soleil pour vous parler du repas pris fin 2010 chez Spring.
Le Spring de Daniel Rose c’est un peu le Graal du Foodista parisien ou du touriste gastronome. 25 couverts, et plusieurs centaines d’appels par jour pour booker une table. Mais vous avez la possibilité de tenter votre chance et de manger au bar à l’étage inférieur sans réservation. Alors ? tout est déjà dans le lieu.
Une petite salle, 3 niveaux (restaurant, bar à" tapas" et cave à vin) et la cuisine ouverte au milieu : Daniel et sa brigade appliquée de toutes nationalités. Un méga système de ventilation qui fait que vous êtes totalement préservés des fumées. Pas de carte mais un menu découverte à 64 euros pour le soir : 1 entrée, 1 poisson, 1 viande et un dessert. Ambiance décontractée mais il y a de la vivacité dans l’air. Cet américain aime la grande cuisine française et il cuisine avec l’instant et à l’instinct, grâce à de solides bases culinaires. C’est bon et c’est généreux. Pas de moléculaire et pas d’esbrouffe.
"Faire le moins de couverts possibles pour soigner chaque convive le mieux possible"
Amuses-bouche Beignet d’huitre et foie gras (mi-cuit) juste recouvert de quelques zestes de citron vert et de fleur de sel : beignet un peu gras mais belle découverte que le zeste de citron vert sur le foie gras qui le booste et le réveille. Daniel l'adore ce zeste de citron vert.
Entrée : Sous le signe de la Bretagne : Pomme confite, Saint-Jacques, lard grillé, bouillon de poule et fine galette de sarrasin. Toutes les saveurs de cette région dans cette entrée, équilibrée et réconfortante en hiver.
Plat de poisson : Bar poché et sardines de Saint-Jean-de-Luz, huile d’olive, cresson et jus de veau. Le bar est cuit à la perfection, recouvert de lamelles de sardines fraiches ce qui est original. L’association du poisson et du jus de veau équilibre l’assiette que le joli cresson a la saveur douce accompagne.
Plat de viande : Si la réalisation est impeccable, nous avons été déçus car nous nous attendions à une découverte : purée de pommes de terre truffée, canette rôtie et endives. Un plat très généreux mais trop lourd pour un dîner (il est presque 23h).
Nous avons bu tout au long du repas un riesling Domaine Vayra de 2008, vin italien très minéral. Un sorbet pamplemousse pour se nettoyer les papilles et le dessert nous est servi : gâteau aux noix tiède avec une glace vanille et de la pomme. Bon mais là-aussi un poil lourd pour le soir.
Petites mignardises : feuilleté ganache chocolat et prune, caramel au chocolat Alors ? c’est une excellente adresse et un très bon rapport qualité/prix. Est-ce que maintenant, au regard de ce que j’ai pu manger ce soir-là, cela vaut cette effervescence autour de ce restaurant ?
Il est très agréable de voir la cuisine ouverte, Daniel Rose souriant, virevoltant entre les tables et les casseroles. Quelques notes d’une recette traînent sur le comptoir. Cela participe au dynamisme du lieu et à l’esprit « comme à la maison » anglo-saxon. Les cuissons sont parfaites, les plats équilibrés et parfaitement de saison car Daniel Rose cuisine selon son envie et la qualité des produits qu’il reçoit. Maintenant ne venez pas y chercher les dernières tendances culinaires (allez plutôt au Châteaubriand par exemple pour plus d’innovation mais aussi de risques). Nous sommes dans une cuisine de bistrot chic et moderne. Deux regrets : trop copieux pour le soir (en tout cas pour moi) et les desserts un peu rustiques. De toute manière, le temps d’attente est tellement long pour avoir une table que vous ne pourrez pas en faire votre cantine…
En attendant, le printemps est là, profitez en. Prochain post dans une dizaine de jours car je pars en fin de semaine dans le Kent et le Sussex pour une visite des châteaux Tudor du Sud de l'Angleterre, sans Jonathan Rhys Meyer.