Pas de recette cette fois-ci mais une balade gourmande à Rome. Quelques adresses à vous communiquer mais surtout le plaisir de se promener pendant 6 jours entre églises et gelateria, musées et épiceries, fontaines et pasticceria. Beaucoup de kilomètres à pied (c'est petit Rome n'est-ce pas Laurent ?), quelques coups de soleil sur le nez que l'on a toujours levé vers une statue, un clocher ou une peinture. Très différente de Naples (moins vivante, moins bruyante et aussi moins gourmande selon moi) ou du Nord de l'Italie presque sobre à côté, rien de la Rome baroque et antique ne nous a échappé. Y compris la visite des jardins de la Villa Medicis.



Commencer le matin vers 10h30 par un expresso au Caffee della Pace ou au Caffee Sant'Eustachio, parait-il le meilleur café du monde. Ecoutez les romains, les chiens qui se chamaillent devant la porte du café, ... il fait doux. Si le petit déjeuner est déjà loin, un sfoglia (chausson), un Lieviti (viennoiserie) ou un biscuit sec vous fera patienter jusqu'à 13h.





On laisse à regret le rayon de soleil qui commence à nous rougir la nuque pour plonger vers la fraicheur d'une église. Autant vous dire qu'elles sont innombrables à Rome et souvent gardiennes de merveilles nées des mains de Raphael, Le Caravage, Le Bernin ou Michel-Ange.





Il est temps de se pencher sur le déjeuner. Le choix est trop vaste : du sandwich : paninis, tramezzini, pizzette, pris sur le pouce au café, au resto populaire ou plus chic avec serveurs à veste amidonnée. Tout semble si frais. Le but du jeu pour nous : éviter de manger en terrasse dans les endroits les plus touristiques. Ce qui n'est pas gagné à Rome. Il me semble avoir vu plus de touristes qu'à Paris mais le centre historique est plus concentré aussi.



Commencer par quelques fleurs de courgettes frites avec une tranche de mozarella et une pointe d'anchois : fiori di zucca fritti ou de suppli di riso : boulettes de riz fourrées de provatura (sorte de mozzarella). Mais une salade de rucola e bresaola fera aussi bien l'affaire pour s'ouvrir l'appétit.



Vient ensuite la pasta. Spécialité de Rome : cacio e pepe : pecorino, poivre concassé et huile d'olive ou buccatini all amatriciana mais pour le coup, nous préférions les pâtes le soir. A midi, pour nous plutot une belle pizza aux fleurs de courgettes, un risotto (aux fraises au café ciné du jardin Borghese), des artichauts frits ou à la romaine, un osso bucco tendre, des asperges bien vertes.






Le montecarlo dans son jus

Hors d'oeuvre et pizza La Montecarlo : 13 Vicollo Savelli dans le centre historique
Risotto : caffee Cine - jardin Borghese - buffet à midi dans la verdure du jardin
Excellent resto de quartier : Osteria La carbonara - Via Panisperna 214 - Excellent rapport qualité prix: cuisine d’une maison romaine avec la mère en cuisine et le fils en salle avec ses amis - juste en bas de notre appartement lors de notre séjour.

Pas de dessert, un espresso, on se réserve pour une glace ou une dolci à 5 heures, quand nos jambes imploreront grâce à force de dévaler les collines et les marches des musées.








Gelatti : le mot que je préfère en italien et c'est pour moi une affaire très sérieuse. Si l'on n'a pas gouté aux glaces italiennes, on n'a jamais mangé de glace selon moi. Je n'aime que celles-ci, parfaites, servies à température idéale dans une coupe et fraiches du jour.






Nous avons commencé par Ciuri Ciuri avec une glace aux noisettes, à la cassetta sicilienne (fruits confits) et une glace aux cannolis à tomber. Ensuite un grand classique Giolitti pour sa glace au citron et la fraise mais aussi la pistache de Sicile: terribles. Enfin San Crispino et sa glace au chocolat noir Valrhona (des parfums moins classiques et originaux pour l'Italie)

Giollitti: 40 via degli uffici del vicario
San Crispino : 42 via della panetteria
Ciuri-Ciuri : 3 adresses à Rome
Gelateria Blue Ice : plusieurs adresses à Rome dont une près du Vatican

Pour ceux qui n'aiment pas les glaces (personnellement je n'en connais pas), il vous reste les gâteaux italiens. je craque pour ma part pour les babas de Naples, les cannolis siciliens et les sfoglias à la ricotta et fruits confits. Une bonne addresse : la pâtisserie des 5 lunes - place des 5 lunes ou la pâtisserie Cecere dans le quartier de Trastevere, un super quartier méconnu de l'autre côté du centre historique, un quartier encore authentique, tranquille, un Ménilmontant romain.




Elles sont bonnes les tartes à la ricotta mangées au comptoir, Laurent???


Il ne reste plus que les courses à faire pour le soir. En mars, les marchés ne sont pas encore à plein régime. Artichauts, salades et choux, citrons et orange, mais les tomates, courgettes, et aubergines attendront encore un peu. il reste les épiceries de quartiers : viandes, plats préparés, pecorino à la truffe, porchetta à tomber, pesto à la genovese, de quoi préparer le repas du soir.






Epicerie fine et traiteur Roscioli.





Avant de partir de Rome, un tour chez Gusto pour quelques ustensiles ménagers comme les moules à cannolis (chic et cher mais l'endroit est sympa derrière le monument édifié par Richard Meier pour protéger le Mausolée d'Auguste).

Quelques pâtes dont des Martellis, de l'huile d'olive, du condiment à la truffe et autres Tartufata - même pas le temps d'acheter des mocassins violets et des baskets italiennes. Il va falloir revenir. Glaciers, préparez-vous !


Mes coups de coeur :
- Le quartier du Trastevere, un vrai havre de paix loin de la horde des touristes du centre historique
- Le Caffee de la Pacce, tout simplement romain

Plus d'images de notre périple romain et bien d'autres encore :
Laurent Champoussin

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