Lorsque j'ai acheté des poires, je pensais au départ faire des poires rôties au marsala pour manger avec un gorgonzola et puis l'idée à passer et je les ai plutôt vues en dessert. Envie de Poire Belle Hélène pas mais envie de faire une glace... pourtant je les aurais bien noyé sous quelque chose ces poires ! Alors le livre d'Aurélie Godin Divin caramel, m'a alors sauvé une fois de plus.
Poire noyée dans un caramel épicé et son FontainebleauPour 2 personnes
2 petites poires type William
1 bouchon de liqueur de poire
100g de sucre blanc
60 cl d’eau
1 étoile de badiane
quelques gousses de cardamome
Un fontainebleau
Versez dans une casserole à feu épais, le sucre. Faites le fondre sans y toucher jusqu’à ce qu’il colore. A ce moment là, remuez-le pour uniformiser le caramel ; hors du feu, versez le bouchon de liqueur et un peu d’eau pour dissoudre le caramel. Remuez bien pour dissoudre les éclats de caramel, rajoutez le reste d’eau et les épices.
Plongez dans le caramel les poires épluchées mais en ayant gardé la queue.
Laissez les cuire à feu découvert pendant 15 à 20 minutes. Une lame de couteau doit les transpercer sans problème. Laissez les refroidir.
Faites réduite l’eau de caramel épicé jusqu’à obtenir un sirop. Enlever les épices.
Servez votre poire froide avec un fontainebleau (non sucré) et un nappage de caramel épicé.
Fontainebleau : J'ai acheté le mien mais vous pouvez le préparer si le coeur vous en dit...La préparation est simple, du fromage blanc (ou de la faisselle) et de la crème (deux valeurs de l'un pour une valeur de crème) sont battus fermement, l'ensemble est alors sucré ou non, et peut être accompagnement de fruit. On recommande généralement de consommer le Fontainebleau le plus tôt après la préparation car elle est très fragile.
En région Rhône Alpes pour la Chandeleur on prépare des bûgnes. Il se murmure que les bûgnes seraient plus du Dauphiné que de Lyon mais généralement on parle de Bûgnes Lyonnaises. Il existe des variantes dans chaque region dont les Merveilles à Bordeaux ou les oreillettes dans le Sud. Cela vient du fait de la simplicité de la recette qui fait qu’elle en devient universelle. Seule la forme permet de différencier les régions.
Donc cette année, maman a testé la recette d’Alain Ducasse dans son livre La Riviera. Elle change de recette tous les ans au moins une fois.
Les bûgnes lyonnaises d’Alain Ducasse
Recette issue de son livre La Riviéra
500g de farine type 45
10g de sel de mer fin
25g de sucre semoule (pas assez en mettre plutot 50g)
10 g de levure de boulangerie fraiche
7 œufs
100 g de beurre très mou
2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger
un bain de friture
sucre glace
Diluez la levure dans 2 cuillères à soupe d’eau à peine tiède. Dans le bol d’un batteur électrique équipé de crochet, mettez la farine, le sel et le sucre. Faites tourner et rajoutez peu à peu la levure, les œufs un à un, et l’eau de fleur d’oranger. Laissez le robot pétrir la pâte 1/4 d’heure jusqu’à ce qu’elle se décolle des parois. Ajoutez alors le beurre et battez encore 2 minutes. Enlevez la pâte de la cuve et laissez là reposer 3 heures au frigo.
Après le repos, étalez votre pâte sur un plan de travail fariné sur une épaisseur de 5 mm environ. Coupez des rectangles de 10 x 5 cm environ. Incisez le rectangle en son centre dans la longueur sur 2 cm environ. Prenez le bas du rectangle et faites le passer dans le trou afin de créer un noeuf au centre de la bugne.
Faites chauffez le bain d’huile. Quand il frémit, glissez les bugnes dans l’huile. Dés qu’elles ont gonflé et doré, sortez les de l’huile avec un écumoir et posez les sur un papier absorbant. Laissez les refroidir avant de les saupoudrer de sucre glace. Servez les le jour même fraiches. Elles sèchent très vite…
Quelques fleurs de mimosa pour rendre hommage à la Côte d'Azur. Dommage qu'elles se fanent si vite car j'adore leur couleur qui annonce presque le printemps