Archive for avril 2011
Le charme d'un printemps anglais...
Article écrit et réalisé par Very Easy Kitchen
L’Angleterre est un pays rafraîchissant presque exotique. Passé le Channel, son charme opère déjà. Et ses 4 jours passés dans le Sussex et le Kent (le Sud-Est), dans les jardins et vieux châteaux anglais m’ont totalement ressourcés.
Vous connaissez sûrement Londres mais je vous invite à découvrir aussi le charme de la campagne anglaise et de ses trésors : jardins magnifiques, cottages et châteaux, beaux manoirs victoriens, prairies et bocages, golfs et haras.*
* bien sûr, j’en suis consciente, toute carte postale a son revers, et l’Angleterre tente aussi de se remettre de toutes les crises passées. Il y a énormément de maisons en vente et la vie est très dure dans les banlieues ouvrières, certaines campagnes et pour les personnes âgées obligées de prendre des jobs d’appoint pour compléter leurs retraites.
Ce qui étonne en premier (outre le fait que la conduite soit à gauche mais on s’y fait assez vite) c’est que la campagne est très fleurie : des milliers de fleurs dans les sous-bois, les talus, les haies vives qui abritent faisans et lapins. Nous n’avons plus en France ces magnifiques haies car les pesticides en tuant les insectes tuent également toute floraison.
Ce côté romantique de la campagne se poursuit avec l’amour que portent les anglais à leurs jardins : pas un cottage ou une maison sans muret fleuri, glycine ou rose, rhododendrons et lilas, posés sur des gazons impeccables. Il y a une pépinière (garden nursery) dans chaque village. Leur second amour ce sont leurs animaux. Une gamelle d’eau devant les restaurants ou les maisons accueillent les chiens. On a tout de suite envie de mettre ses bottes et sa veste, de siffler son épagneul pour parcourir les chemins en effrayant les lapins et les faisans.
Mais surtout, cher lecteur, tu pourras aussi en Angleterre assouvir tes envies de foodista car on peut très bien y manger aussi. Ils sont très avance sur nous en matière de bio (organic) et les farmer’s markets sont très courants (le plus fameux est celui de Borough’s market à Londres). Nous avons craqué sur le restaurant Bill’s (à Brighton et Lewes).
Epicerie, take away et restaurant : une pointe d’excentricité baba cool, des couleurs acidulées, un mix de populations diverses : familles avec enfants, mamies en goguette, étudiants fauchés et cadres friqués de Londres en week-end chic. Un tel restaurant aurait un énorme succès en France mais serait squatté par des hordes de bobos prêts à payer des fortunes pour une english chicken pie ou un carrot cake d’anthologie.
Quelques idées de balades.
Si vous comptez visiter plusieurs sites du National Trust, il est intéressant de devenir membre en payant une cotisation annuelle. En effet les tickets d’entrée sont chers (10 Livres en moyenne) et la cotisation annuelle commence à partir de 50 livres (prix dégressif si vous êtes plusieurs à vous abonner).
Dans le Kent
Knole Castle
Les fameux scones et shortbread du tea-room de Knole Castle
Château de Hever (vu et revu dans la série des Tudors) le château natal de la famille Boleyn. Racheté par la famille Waldorf (USA) il est devenu ultra touristique (la visite intérieure n'a aucun intérêt) mais les jardins sont superbes.
Le Carrot cake du château de Hever (la photo parle d'elle-même)
Standen Home : La maison des Morris créateur du style Art&Craft- plus d'infos ici
Où dormir dans le Sussex.
L’Angleterre est un pays rafraîchissant presque exotique. Passé le Channel, son charme opère déjà. Et ses 4 jours passés dans le Sussex et le Kent (le Sud-Est), dans les jardins et vieux châteaux anglais m’ont totalement ressourcés.
Vous connaissez sûrement Londres mais je vous invite à découvrir aussi le charme de la campagne anglaise et de ses trésors : jardins magnifiques, cottages et châteaux, beaux manoirs victoriens, prairies et bocages, golfs et haras.*
* bien sûr, j’en suis consciente, toute carte postale a son revers, et l’Angleterre tente aussi de se remettre de toutes les crises passées. Il y a énormément de maisons en vente et la vie est très dure dans les banlieues ouvrières, certaines campagnes et pour les personnes âgées obligées de prendre des jobs d’appoint pour compléter leurs retraites.
Ce qui étonne en premier (outre le fait que la conduite soit à gauche mais on s’y fait assez vite) c’est que la campagne est très fleurie : des milliers de fleurs dans les sous-bois, les talus, les haies vives qui abritent faisans et lapins. Nous n’avons plus en France ces magnifiques haies car les pesticides en tuant les insectes tuent également toute floraison.
Ce côté romantique de la campagne se poursuit avec l’amour que portent les anglais à leurs jardins : pas un cottage ou une maison sans muret fleuri, glycine ou rose, rhododendrons et lilas, posés sur des gazons impeccables. Il y a une pépinière (garden nursery) dans chaque village. Leur second amour ce sont leurs animaux. Une gamelle d’eau devant les restaurants ou les maisons accueillent les chiens. On a tout de suite envie de mettre ses bottes et sa veste, de siffler son épagneul pour parcourir les chemins en effrayant les lapins et les faisans.
Mais surtout, cher lecteur, tu pourras aussi en Angleterre assouvir tes envies de foodista car on peut très bien y manger aussi. Ils sont très avance sur nous en matière de bio (organic) et les farmer’s markets sont très courants (le plus fameux est celui de Borough’s market à Londres). Nous avons craqué sur le restaurant Bill’s (à Brighton et Lewes).
Epicerie, take away et restaurant : une pointe d’excentricité baba cool, des couleurs acidulées, un mix de populations diverses : familles avec enfants, mamies en goguette, étudiants fauchés et cadres friqués de Londres en week-end chic. Un tel restaurant aurait un énorme succès en France mais serait squatté par des hordes de bobos prêts à payer des fortunes pour une english chicken pie ou un carrot cake d’anthologie.
Il existe beaucoup de restaurants organiques de très bonne qualité en Angleterre et à tous les prix. Les prix sont globalement moins chers qu'en France pour de belles portions avec des produits extra-frais. Une belle Comfort food dans l'esprit de Jamie Oliver. Une mention spéciale aussi à la filière bovine anglaise qui a repris à zéro l'élevage après la crise de la vache folle. Aujourd'hui leur viande est d'une excellente qualité.
Quelques idées de balades.
Si vous comptez visiter plusieurs sites du National Trust, il est intéressant de devenir membre en payant une cotisation annuelle. En effet les tickets d’entrée sont chers (10 Livres en moyenne) et la cotisation annuelle commence à partir de 50 livres (prix dégressif si vous êtes plusieurs à vous abonner).
Dans le Kent
Knole Castle
Les fameux scones et shortbread du tea-room de Knole Castle
Sissinghurst Castle and Gardens : l'un des plus célèbres d'Angleterre, crée par Vita Sackville-West (notamment connue pour avoir été la maîtresse de Virginia Wolf).
Dans le Sussex
Le Carrot cake du château de Hever (la photo parle d'elle-même)
Standen Home : La maison des Morris créateur du style Art&Craft- plus d'infos ici
A voir à proximité de Lewes : Monk’s House, la maison de Virginia Wolf (malheureusement fermée lors de notre week-end). Bateman’s House et les magnifiques côtes de craie blanche : les Seven sisters.
Où dormir dans le Sussex.
Tickerage Castle : Bed&breakfast, dans un vallon verdoyant, chevaux, lapins, daims et Sammy le beagle. La maison voisine appartenait à Laurence Olliver, et Churchill adorait ce coin de campagne. Niki et son mari seront de charmants hôtes pour vous.
Où manger à proximité : Le Blackboy Pub à Blackboy, bonne cuisine de terroir.
Où manger à Brighton
Jamie Oliver a un restaurant italien que nous n'avons pas testé.
Notre coup de coeur : Bill’s, aussi présent à Lewes à quelques kilomètres de Brighton
Avant le départ d'Ashford nous avons dévalisé le Waitrose local. De beaux produits, de beaux packaging au prix de Tesco (Carrefour)... mais cela fera l'objet d'un autre post.
Enjoy !
Salade de boeuf au basilic thaï et Spring
Article écrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Tout d'abord, une info. Mon blog a été sélectionné par Madame Figaro avec 39 autres dans diverses catégories (mode, beauté, design,etc). A gagner la chance d'être la rédactrice d'un jour. Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée mais j'espère votre soutien. En tout cas je suis très heureuse.
C’est une première : un pique nique le 10 avril dans le Parc de St-Cloud par 24°C. Tous les arbres n’ont pas encore leur feuillage complet, que les prairies du parc accueillent les pique-niqueurs du dimanche, enfants et chiens au grand complet. Les sous-bois se couvrent d’ail des ours qui n’est pas encore en floraison mais d’ici quelques jours si le beau temps continue, on va pouvoir aller en chercher... Personne n’a respecté l’adage : en avril ne te découvre pas d’un fil.
Pour ce premier pique-nique de 2011, plusieurs salades et des cakes au herbes. Une salade de céleri rave au saumon fumé, une salade d’encornets aux litchees, (deux recettes de Jamie Oliver) une salade riz au jasmin à la noix de coco et pois gourmands et une salade de boeuf au basilic thaï (recettes de Donna Hay) que je vous présente ici.
Le basilic thaï a une saveur très reconnaissable différente de notre basilic commun avec des notes épicées : estragon, anis, menthe et clous de girofle. Les feuilles sont petites et les tiges tirent sur le pourpre. On le trouve dans les épiceries asiatiques.
Salade de boeuf au basilic thaï
80 g de boeuf par personne (filet ou pièce pour fondue)
1 botte de basilic thaï
Quelques feuilles de basilic commun
Quelques feuilles de menthe ou de coriandre
1/2 concombre grec (les petits concombres que l’on n’épépine pas) par personne
1 tige d’oignon verte pour deux personnes
1 citron vert
1 citron jaune
1/2 demi piment rouge épépiné et émincé
2 cuillères de sucre brun
1 cuillère à thé de sauce poisson
Choisissez un beau morceau de boeuf le plus rectangulaire possible. Faites le cuire rapidement à la poêle après l’avoir badigeonner d’huile d’olive. Le coeur doit rester tendre et saignant (j’ai un poil trop fait cuire le mien). Coupez le en tranches fines, salez et poivrez. Réservez les fines tranches au froid. Préparez votre assaisonnement : mélangez les jus de citron + le zeste de citron vert + la sauce poisson + le sucre brun. Passez à la mandoline vos concombres juste lavés et séchés mais non pelés. Sur une assiette ou dans un saladier, mettez les tranches de viande. Rajoutez l’assaisonnement et mélangez avec les mains la viande et la sauce. Rajoutez les tranches de concombre, le piment émincé, les tiges d’oignons verts émincée. Rajoutez les feuilles de basilic. Servez avec une tranche de citron vert.
J'ai un ou deux compte-rendu de repas au restaurant en retard. J'en profite sous ce beau soleil pour vous parler du repas pris fin 2010 chez Spring.
Le Spring de Daniel Rose c’est un peu le Graal du Foodista parisien ou du touriste gastronome. 25 couverts, et plusieurs centaines d’appels par jour pour booker une table. Mais vous avez la possibilité de tenter votre chance et de manger au bar à l’étage inférieur sans réservation. Alors ? tout est déjà dans le lieu.
Une petite salle, 3 niveaux (restaurant, bar à" tapas" et cave à vin) et la cuisine ouverte au milieu : Daniel et sa brigade appliquée de toutes nationalités. Un méga système de ventilation qui fait que vous êtes totalement préservés des fumées. Pas de carte mais un menu découverte à 64 euros pour le soir : 1 entrée, 1 poisson, 1 viande et un dessert. Ambiance décontractée mais il y a de la vivacité dans l’air. Cet américain aime la grande cuisine française et il cuisine avec l’instant et à l’instinct, grâce à de solides bases culinaires. C’est bon et c’est généreux. Pas de moléculaire et pas d’esbrouffe.
"Faire le moins de couverts possibles pour soigner chaque convive le mieux possible"
Amuses-bouche Beignet d’huitre et foie gras (mi-cuit) juste recouvert de quelques zestes de citron vert et de fleur de sel : beignet un peu gras mais belle découverte que le zeste de citron vert sur le foie gras qui le booste et le réveille. Daniel l'adore ce zeste de citron vert.
Entrée : Sous le signe de la Bretagne : Pomme confite, Saint-Jacques, lard grillé, bouillon de poule et fine galette de sarrasin. Toutes les saveurs de cette région dans cette entrée, équilibrée et réconfortante en hiver.
Plat de poisson : Bar poché et sardines de Saint-Jean-de-Luz, huile d’olive, cresson et jus de veau. Le bar est cuit à la perfection, recouvert de lamelles de sardines fraiches ce qui est original. L’association du poisson et du jus de veau équilibre l’assiette que le joli cresson a la saveur douce accompagne.
Plat de viande : Si la réalisation est impeccable, nous avons été déçus car nous nous attendions à une découverte : purée de pommes de terre truffée, canette rôtie et endives. Un plat très généreux mais trop lourd pour un dîner (il est presque 23h).
Nous avons bu tout au long du repas un riesling Domaine Vayra de 2008, vin italien très minéral. Un sorbet pamplemousse pour se nettoyer les papilles et le dessert nous est servi : gâteau aux noix tiède avec une glace vanille et de la pomme. Bon mais là-aussi un poil lourd pour le soir.
Petites mignardises : feuilleté ganache chocolat et prune, caramel au chocolat Alors ? c’est une excellente adresse et un très bon rapport qualité/prix. Est-ce que maintenant, au regard de ce que j’ai pu manger ce soir-là, cela vaut cette effervescence autour de ce restaurant ?
Il est très agréable de voir la cuisine ouverte, Daniel Rose souriant, virevoltant entre les tables et les casseroles. Quelques notes d’une recette traînent sur le comptoir. Cela participe au dynamisme du lieu et à l’esprit « comme à la maison » anglo-saxon. Les cuissons sont parfaites, les plats équilibrés et parfaitement de saison car Daniel Rose cuisine selon son envie et la qualité des produits qu’il reçoit. Maintenant ne venez pas y chercher les dernières tendances culinaires (allez plutôt au Châteaubriand par exemple pour plus d’innovation mais aussi de risques). Nous sommes dans une cuisine de bistrot chic et moderne. Deux regrets : trop copieux pour le soir (en tout cas pour moi) et les desserts un peu rustiques. De toute manière, le temps d’attente est tellement long pour avoir une table que vous ne pourrez pas en faire votre cantine…
En attendant, le printemps est là, profitez en. Prochain post dans une dizaine de jours car je pars en fin de semaine dans le Kent et le Sussex pour une visite des châteaux Tudor du Sud de l'Angleterre, sans Jonathan Rhys Meyer.
KKVKVK 38 - Les croques sont cuits...
Article écrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Voilà je viens de finir mon tableau excel. Autant de votes que de participants. Un vrai succès et une course effrénée entre deux croque-monsieur. Le suspens était à son comble au fur et à mesure que je dépouillais vos votes. Et au final...
Voilà je viens de finir mon tableau excel. Autant de votes que de participants. Un vrai succès et une course effrénée entre deux croque-monsieur. Le suspens était à son comble au fur et à mesure que je dépouillais vos votes. Et au final...
La future organisatrice du KKVKVK 39 sera Piment Oiseau avec son magnifique croque normand qui vous a beaucoup plu.
Sa dauphine, Muffins love me avec un superbe croque sucré au chocolat et ananas
et sur le podium aussi Nanou en direct de Copenhague avec un croque printanier
Une mention spéciale aux croques de :
de Parce qu’on déconne pas avec la bouffe qui se sont bien battus aussi...
Bravo à tous et toutes. C'était un vrai plaisir de l'organiser.
Le KKVKVK 38 est mort, vive le KKVKVK 39.
Pour voir l'historique des KKVKVK c'est ici.
Tag :
croque-monsieur,
KKVKVK