Archive for 2012
Du canard... en tartare et en muffins.
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Pour Noël, je suis plus dans l’état d’esprit d’expédier le repas, de faire rapide sans perdre 3 plombes à faire compliquer et souvent trop lourd. Enchaîner apéritif, entrées multiples, plat, fromages et dessert me dépriment d’avance. Et pourtant j’aimais petite, les grands repas qui duraient des heures et les adultes qui parlaient de tout et de rien. L’été, les repas qui s’éternisent ne me gênent pas mais j’ai toujours tendance à être hors de table à faire autre chose, tempérament un poil hyperactif...
Dans le dernier Marie-Claire Maison est joint un supplément Recettes de fêtes à partir de plats de quelques restaurants parisiens sympas, notamment Cru dans le Marais qui propose des tartares, des tatakis (mais pas que) très équilibrés entre cru et cuit avec des produits de saisons, des marinades à base de citron, d’épices, d’herbes, des produits bio de toutes les régions de France.
Leur petit tartare de canard revisite de façon vivifiante le canard à l’orange, qui est typiquement le genre de plat que je pourrais préparer pour Noël. N’ayant pas de champignon shitaké pour réaliser ce plat, j’ai pris des gros champignons Portobello que vous pouvez remplacer par des Champignons de Paris également ou tout autre champignon de votre choix.
Tartare de canard, orange confite, cumin et portobello
Pour 4 personnes
600 g de chair de canard en aiguillettes ou magret
2 échalotes
1 botte de ciboulette
80 g d’oranges confites en petits dés
4 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à café de cumin
1 jus de citron
600g de shitakés ou portobello
Huile de cacaouette grillée
Huile de sésame
Fleur de sel
Tabasco (en option)
Découpez la chair du canard en petits dés en enlevant les parties grasses ou nerveuses. Réservez au frais.
Préparez la marinade en ciselant les échalotes et la ciboulette. Rajoutez le cumin, la sauce soja, 2 cuillères à soupe d’huile de cacaouette, et le jus de citron. Poivrez ou rajoutez un trait de tabasco. Pour ma part, je préfère le poivre. Assaisonnez le tartare avec cette marinade.
Préparez les champignons. Dans une poêle très chaude et graissée avec un peu d’huile de sésame grillé, faites revenir de grosses lamelles de champignons. Quand ils sont juste saisis, coupez le feu et réservez.
Dressez vos tartares grâce à des cercles au centre de votre assiettes en évitant de mettre trop de marinade. Décorez avec les lamelles de champignon, un peu de fleur de sel.
Super facile à faire le plus long étant la découpe du canard. C’est vraiment très bon et pleins de saveurs. A tester si vous êtes fans de tartares comme moi. Il y a de nombreuses recette de tartares sur mon blog.
Cette fois-ci j’ai décidé de participer au Muffin Monday 34 sur la thématique du "Muffin se met sur son 31". Il est organisé par Ludivine. C'est l'un des plus vieux concours de la blogosphère et ce qui est top, c'est qu'il n'y a toujours rien à gagner sinon l'organisation du prochain numéro.
Qui dit fêtes pense : foie gras et aussi Alsace, région qui synthétise la magie de Noël aussi bien par sa gastronomie que la transformation de ces villages et villes en petits décors que n’aurait pas renié Walt Disney (en plus authentique toutefois).
Il y a une merveilleuse boulangerie pâtisserie Alsacienne dans le 17ème. La boulangerie Raoul Maeder propose au moment des fêtes, des bredeles, pains d’épices, Streusel, Sundgrau, Kugelhopf sucré et salé, bretzel, strudel, stollen et bien sûr des berawecka. C’est un pain de fruits séchés : poires, pruneaux, raisins, noix, citron, amandes. Certains ont mariné dans du Kirsch. Ce pain de fruits se conserve longtemps et on peut l’introduire dans de nombreuses recettes.
Mon idée est de le mélanger à des dés de foie gras pour un mélange totalement festif. Ces muffins se dégustent en petites versions pour l’apéritif ou en version plus grosse pour un brunch de Noël ou du Nouvel an gourmand.
Muffins au foie gras et berawecka
Pour 4 gros muffins ou 8 à 10 mini
115 g de farine à levure incorporée
70 g de foie gras de canard
1 petit berawecka de 100 g environ
1 pincée de sel
1 oeuf
125 g de yaourt ou lait ribot
Préchauffez le four à 180°C. Dans un saladier, tamisez la farine, et le sel. Ajoutez les dés de foie gras et les petits morceaux de berawecka. Dans un autre récipient, battez l'oeuf avec le yaourt. Mélangez les deux préparations sans trop travailler la pâte. Versez la pâte dans des caissettes et enfournez environ 20 min. Laissez les muffins quelques minutes dans leur moule avant de les mettre sur une grille.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes. Je m’échappe quelques jours à Annecy et vous retrouve en 2013. En attendant faites comme à la maison, la playlist est à jour. Enjoy !
PS : Rose Noisette a remporté le livre et le risotto aux cèpes de la Foodiscover qui en était en jeu
Dans le dernier Marie-Claire Maison est joint un supplément Recettes de fêtes à partir de plats de quelques restaurants parisiens sympas, notamment Cru dans le Marais qui propose des tartares, des tatakis (mais pas que) très équilibrés entre cru et cuit avec des produits de saisons, des marinades à base de citron, d’épices, d’herbes, des produits bio de toutes les régions de France.
Leur petit tartare de canard revisite de façon vivifiante le canard à l’orange, qui est typiquement le genre de plat que je pourrais préparer pour Noël. N’ayant pas de champignon shitaké pour réaliser ce plat, j’ai pris des gros champignons Portobello que vous pouvez remplacer par des Champignons de Paris également ou tout autre champignon de votre choix.
Tartare de canard, orange confite, cumin et portobello
Pour 4 personnes
600 g de chair de canard en aiguillettes ou magret
2 échalotes
1 botte de ciboulette
80 g d’oranges confites en petits dés
4 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à café de cumin
1 jus de citron
600g de shitakés ou portobello
Huile de cacaouette grillée
Huile de sésame
Fleur de sel
Tabasco (en option)
Découpez la chair du canard en petits dés en enlevant les parties grasses ou nerveuses. Réservez au frais.
Préparez la marinade en ciselant les échalotes et la ciboulette. Rajoutez le cumin, la sauce soja, 2 cuillères à soupe d’huile de cacaouette, et le jus de citron. Poivrez ou rajoutez un trait de tabasco. Pour ma part, je préfère le poivre. Assaisonnez le tartare avec cette marinade.
Préparez les champignons. Dans une poêle très chaude et graissée avec un peu d’huile de sésame grillé, faites revenir de grosses lamelles de champignons. Quand ils sont juste saisis, coupez le feu et réservez.
Dressez vos tartares grâce à des cercles au centre de votre assiettes en évitant de mettre trop de marinade. Décorez avec les lamelles de champignon, un peu de fleur de sel.
Super facile à faire le plus long étant la découpe du canard. C’est vraiment très bon et pleins de saveurs. A tester si vous êtes fans de tartares comme moi. Il y a de nombreuses recette de tartares sur mon blog.
Cette fois-ci j’ai décidé de participer au Muffin Monday 34 sur la thématique du "Muffin se met sur son 31". Il est organisé par Ludivine. C'est l'un des plus vieux concours de la blogosphère et ce qui est top, c'est qu'il n'y a toujours rien à gagner sinon l'organisation du prochain numéro.
Qui dit fêtes pense : foie gras et aussi Alsace, région qui synthétise la magie de Noël aussi bien par sa gastronomie que la transformation de ces villages et villes en petits décors que n’aurait pas renié Walt Disney (en plus authentique toutefois).
Il y a une merveilleuse boulangerie pâtisserie Alsacienne dans le 17ème. La boulangerie Raoul Maeder propose au moment des fêtes, des bredeles, pains d’épices, Streusel, Sundgrau, Kugelhopf sucré et salé, bretzel, strudel, stollen et bien sûr des berawecka. C’est un pain de fruits séchés : poires, pruneaux, raisins, noix, citron, amandes. Certains ont mariné dans du Kirsch. Ce pain de fruits se conserve longtemps et on peut l’introduire dans de nombreuses recettes.
Mon idée est de le mélanger à des dés de foie gras pour un mélange totalement festif. Ces muffins se dégustent en petites versions pour l’apéritif ou en version plus grosse pour un brunch de Noël ou du Nouvel an gourmand.
Muffins au foie gras et berawecka
Pour 4 gros muffins ou 8 à 10 mini
115 g de farine à levure incorporée
70 g de foie gras de canard
1 petit berawecka de 100 g environ
1 pincée de sel
1 oeuf
125 g de yaourt ou lait ribot
Préchauffez le four à 180°C. Dans un saladier, tamisez la farine, et le sel. Ajoutez les dés de foie gras et les petits morceaux de berawecka. Dans un autre récipient, battez l'oeuf avec le yaourt. Mélangez les deux préparations sans trop travailler la pâte. Versez la pâte dans des caissettes et enfournez environ 20 min. Laissez les muffins quelques minutes dans leur moule avant de les mettre sur une grille.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes. Je m’échappe quelques jours à Annecy et vous retrouve en 2013. En attendant faites comme à la maison, la playlist est à jour. Enjoy !
PS : Rose Noisette a remporté le livre et le risotto aux cèpes de la Foodiscover qui en était en jeu
Chocolat chaud au caramel, russian tea cakes et une foodiscover box
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
J’aime la Russie, la culture slave, la grandeur et la décadence de ce pays. Ce mélange de Russie impériale, de couleurs pastels, fluos, de bulbes dorés et de neige étincelante, qui côtoie la Russie des Soviets, de bâtiments de béton délabrés, effrayants, d’antique ladas et de parcs abandonnés. J’ai eu la chance d’aller plusieurs fois à Moscou et de me rendre aussi en Sibérie. Moscou est la ville de tous les mixages, banlieues grises qui vous plongent dans un abime de tristesse, splendeur des bâtiments impériaux, images de romans russes, ville lumière et jeunesse décadente des années du renouveau, poupées blondes en 4X4 de luxe et babouchkas d’un autre temps. Il n’y a pas d’endroit plus magique et chargé d’histoire que la Place Rouge.
Tous droits réservés par Komissarov
Le tempérament russe est fait de hauts et bas (tout comme les montagnes qui portent leur nom), attachant et rieur quelques heures, direct dans son désespoir le lendemain. Il n’y a pas de tiède en Russie : du très froid et du très chaud. C’est pourquoi notre esprit cartésien a du mal à juger de l’impulsivité de la politique russe et des extrémismes qu’elle peut engendrer.
J’adorais petite la série Michel Strogoff d’après le roman de Jules Verne, à travers la Sibérie Orientale. Je ne l’ai jamais revue, je serais probablement déçue. Et je dévorais aussi à 11 ans, les romans de Troyat, à la nostalgie fanée de ses aristocrates russes aveugles face au sort de leur moujiks.
Tout ça pour arriver à ces petits gâteaux saupoudrés de sucre glace. Je ne connais pas l’origine des russian tea cake mais les deux recettes viennent du blog Citrus and candy
Russian Tea Cake
Pour 70 sablés
125 g de noix légèrement grillées ou bien sèches.
300g de farine
90 de sucre blond
250 g de beurre
1 pincée de sel
1 cuillère à café d’extrait de vanille
1 zeste d’orange
125 g de sucre glace
Mixez les noix pas trop finement pour qu’il y ait encore un peu de texture. Mélangez la farine et le sucre aux noix dans le robot. Rajoutez le beurre en morceaux, la vanille, le zeste le sel. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte ayant la consistance d’une pâte à tarte. Divisez votre pâte en 4 parts, et formez avec chacune d’elle un gros boudin d’environ 20 cm que vous filmerez et placerez au frais. Les boudins peuvent se congeler si nécessaire. Avec un boudin, vous pouvez faire entre 15 et 18 sablés.
Préchauffez le four à 160°C. Sortez les boudins du réfrigérateur et coupez des tranches de 15 mm environ. Sur une plaque à pâtisserie légèrement graissée ou recouverte d’un papier cuisson. disposez les tranches de sablés. Faites cuire sans coloration si possible pendant 20 minutes. Attention les sablés sont très friables à la sortie du four. Laissez les refroidrir 5 minutes avant de les recouvrir sur toutes les faces de sucre glace. Lorsqu’ils sont totalement froids, recommencez le bain de sucre glace avant de les ranger dans une boite hermétique. Cette opération est indispensable car les sablés sont très peu sucrés et l’enrobage de sucre glace fait tout leur charme.
A déguster avec un thé ou un chocolat chaud totalement décadent au caramel.
Chocolat chaud au caramel
Pour deux belles tasses
500 ml de lait
80g de sucre
100 g de chocolat noir amer en copeaux
2 cuillères à soupe de cacao amer
Faite chauffer le lait doucement. Dans une grande casserole à fond épais, mettez le sucre sans eau et laissez le devenir lentement carame sans remuer. Quand il commence à prendre une couleur ambré, remuez et ajoutez avec beaucoup de précaution le lait chaud. Attention ça va bouillonner et augmenter de volume, il faut donc faire votre caramel dans une grande casserole. Mélangez bien jusqu’à dissolution complète du caramel dans le lait. Ajoutez le chocolat en copeaux et le cacao en poudre. Donnez un petit coup de mixer girafe pour rendre le chocolat blen mousseux. Servez très chaud.
Vous pouvez rajouter un petit verre d’alcool pour les adultes : Grand Marnier, Baileys, Whisky... mais uniquement si vous revenez du ski ou que la température est largement descendue en dessous de zéro...
C'est un chocolat un poil trop sucré et épais pour moi mais qui ravira les fans.
News
J’ai reçu récemment la box Foodiscover.
Box offerte
Dans cette box, comme toutes celles qui concernent la gastronomie, des produits à découvrir, sélection personnelle de l’équipe ou coup de coeur d’un gastronome averti, que ce soit un chef, comme Albert Corre du Petit Pergolese ou un passionné. Tous les 3 mois, vous avez la possibilité d’avoir une box thématique, pour les enfants par exemple.
Je pensais recevoir des échantillons. Et bien, pas du tout, ce sont vraiment des produits complets, de bonne qualité et de saison. Huile de noisettes, risotto aux cèpes, pâte à tartiner aux Speculos, des créations de l’Atelier des Saveurs comme ces délicieux bouchées aux olives noires et romarin parfaites pour accompagner la soupe du soir, les jus Bordeline aux mélanges audacieux, les macarons de Joyeuse de la Maison Charaix. Des idées recettes et un petit livre de la collection Marabout complètent la box.
A gagner ! Comme je ne pouvais pas vous faire gagner une box, laissez moi un commentaire et par tirage au sort, vous pourrez remporter le petit Livre Marabout Café très gourmand et le risotto bio aux cèpes, joli paquet à mettre sous le sapin de Noël.
Alors si vous n’avez pas d’idées cadeaux pour Noël, pensez à offrir un abonnement à une box culinaire.
Voici notre nouvelle petite chatte arrivée il y a un mois, errante dans le hameau, maigrelette et affamée : abandonnée? perdue ? mais sans puce impossible de savoir. Et grosTitus qui l'a bien acceptée et partage désormais la maison avec elle. Pour l'instant, mes nièces l'ont appelée Caline mais Neva lui irait bien aussi.
Le tempérament russe est fait de hauts et bas (tout comme les montagnes qui portent leur nom), attachant et rieur quelques heures, direct dans son désespoir le lendemain. Il n’y a pas de tiède en Russie : du très froid et du très chaud. C’est pourquoi notre esprit cartésien a du mal à juger de l’impulsivité de la politique russe et des extrémismes qu’elle peut engendrer.
J’adorais petite la série Michel Strogoff d’après le roman de Jules Verne, à travers la Sibérie Orientale. Je ne l’ai jamais revue, je serais probablement déçue. Et je dévorais aussi à 11 ans, les romans de Troyat, à la nostalgie fanée de ses aristocrates russes aveugles face au sort de leur moujiks.
Tout ça pour arriver à ces petits gâteaux saupoudrés de sucre glace. Je ne connais pas l’origine des russian tea cake mais les deux recettes viennent du blog Citrus and candy
Russian Tea Cake
Pour 70 sablés
125 g de noix légèrement grillées ou bien sèches.
300g de farine
90 de sucre blond
250 g de beurre
1 pincée de sel
1 cuillère à café d’extrait de vanille
1 zeste d’orange
125 g de sucre glace
Mixez les noix pas trop finement pour qu’il y ait encore un peu de texture. Mélangez la farine et le sucre aux noix dans le robot. Rajoutez le beurre en morceaux, la vanille, le zeste le sel. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte ayant la consistance d’une pâte à tarte. Divisez votre pâte en 4 parts, et formez avec chacune d’elle un gros boudin d’environ 20 cm que vous filmerez et placerez au frais. Les boudins peuvent se congeler si nécessaire. Avec un boudin, vous pouvez faire entre 15 et 18 sablés.
Préchauffez le four à 160°C. Sortez les boudins du réfrigérateur et coupez des tranches de 15 mm environ. Sur une plaque à pâtisserie légèrement graissée ou recouverte d’un papier cuisson. disposez les tranches de sablés. Faites cuire sans coloration si possible pendant 20 minutes. Attention les sablés sont très friables à la sortie du four. Laissez les refroidrir 5 minutes avant de les recouvrir sur toutes les faces de sucre glace. Lorsqu’ils sont totalement froids, recommencez le bain de sucre glace avant de les ranger dans une boite hermétique. Cette opération est indispensable car les sablés sont très peu sucrés et l’enrobage de sucre glace fait tout leur charme.
A déguster avec un thé ou un chocolat chaud totalement décadent au caramel.
Chocolat chaud au caramel
Pour deux belles tasses
500 ml de lait
80g de sucre
100 g de chocolat noir amer en copeaux
2 cuillères à soupe de cacao amer
Faite chauffer le lait doucement. Dans une grande casserole à fond épais, mettez le sucre sans eau et laissez le devenir lentement carame sans remuer. Quand il commence à prendre une couleur ambré, remuez et ajoutez avec beaucoup de précaution le lait chaud. Attention ça va bouillonner et augmenter de volume, il faut donc faire votre caramel dans une grande casserole. Mélangez bien jusqu’à dissolution complète du caramel dans le lait. Ajoutez le chocolat en copeaux et le cacao en poudre. Donnez un petit coup de mixer girafe pour rendre le chocolat blen mousseux. Servez très chaud.
Vous pouvez rajouter un petit verre d’alcool pour les adultes : Grand Marnier, Baileys, Whisky... mais uniquement si vous revenez du ski ou que la température est largement descendue en dessous de zéro...
C'est un chocolat un poil trop sucré et épais pour moi mais qui ravira les fans.
News
J’ai reçu récemment la box Foodiscover.
Box offerte
Dans cette box, comme toutes celles qui concernent la gastronomie, des produits à découvrir, sélection personnelle de l’équipe ou coup de coeur d’un gastronome averti, que ce soit un chef, comme Albert Corre du Petit Pergolese ou un passionné. Tous les 3 mois, vous avez la possibilité d’avoir une box thématique, pour les enfants par exemple.
Je pensais recevoir des échantillons. Et bien, pas du tout, ce sont vraiment des produits complets, de bonne qualité et de saison. Huile de noisettes, risotto aux cèpes, pâte à tartiner aux Speculos, des créations de l’Atelier des Saveurs comme ces délicieux bouchées aux olives noires et romarin parfaites pour accompagner la soupe du soir, les jus Bordeline aux mélanges audacieux, les macarons de Joyeuse de la Maison Charaix. Des idées recettes et un petit livre de la collection Marabout complètent la box.
A gagner ! Comme je ne pouvais pas vous faire gagner une box, laissez moi un commentaire et par tirage au sort, vous pourrez remporter le petit Livre Marabout Café très gourmand et le risotto bio aux cèpes, joli paquet à mettre sous le sapin de Noël.
Alors si vous n’avez pas d’idées cadeaux pour Noël, pensez à offrir un abonnement à une box culinaire.
Voici notre nouvelle petite chatte arrivée il y a un mois, errante dans le hameau, maigrelette et affamée : abandonnée? perdue ? mais sans puce impossible de savoir. Et grosTitus qui l'a bien acceptée et partage désormais la maison avec elle. Pour l'instant, mes nièces l'ont appelée Caline mais Neva lui irait bien aussi.
Emmental de Savoie, recettes et concours
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Je participe peu aux concours mais lorsque l’on m’a demandé de participer au concours de recettes à partir d’Emmental de Savoie, il m’a été impossible de refuser. Ma maison à côté d’Annecy est en plein coeur de la région de production de ce fromage, entre Albanais et Avant-Pays Savoyard. Le lait des vaches qui paissent autour de chez moi est, soit destiné à la Tomme des Bauges ou de Savoie, soit à l’Emmental.
Et puis cela permet aussi de préciser certaines choses. Certes, il est moins "noble" que le Beaufort ou que le Comté du Jura, mais il fait totalement partie de notre patrimoine culinaire et raconte l'histoire de cette Savoie.
Quelques explications : Emmental, Emmenthal, Gruyère ?
L’Emmental de Savoie fait partie de la grande famille des gruyères au sein de laquelle on compte également le Beaufort et le Comté du Massif Jurassien en France (je ne reviens pas sur les Gruyère suisses dans ce post ce serait trop long).
Emmental vient de « Emme », nom d’une rivière suisse et de « Tal » qui signifie vallée en Allemand. La Suisse n’a pas pu protéger à temps le nom «emmental» qui est devenu générique. Aujourd’hui trois appellations contenant le mot emmental sont protégées à l’échelle européenne : l’Allgaüer emmental en Allemagne protégé par une AOP, l’Emmental de Savoie en France protégé par un IGP. La Suisse a fait une demande d’AOP pour protéger son Emmental (Emmentaler) qui bénéficie déjà d’une AOC.
Pourquoi certains écrivent « emmental » avec un « h »? C’est un « h » archaïque. Dès 1901, la conférence sur l’orthographe allemande qui concernait l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, posait comme principe que l’on devait écrire les mots tal, tat, tier, etc…sans « h ». Le mot allemand « Tal » ne prend plus de « h » depuis cette ancienne époque. Il s’agit donc d’une faute d’orthographe largement répandue mais acceptée par les dictionnaires.
L’emmental, un fromage destiné à être rappé ?
Il faut différencier l’Emmental de Savoie et l’Emmental de France, ce dernier provenant du lait de toute la France, il est surtout destiné à faire du fromage rapé (cela correspond à 250 000 tonnes). L’Emmental de Savoie (3 000 tonnes) est fabriqué à partir de lait cru collecté chaque jour sur les territoires de Savoie et Haute-Savoie. Moins de 5 fruitières le fabriquent. Chaque meule possède sa carte d’identité. Lors de sa fabrication, deux plaques de caséine sont glissées sur le talon de l’Emmental de Savoie avant que la croûte ne se forme. Elles contiennent des informations primordiales pour les professionnels de la filière :
- L’une, de couleur rouge, indique le pays et le code de la fromagerie.
- L’autre mentionne « Emmental de Savoie », le n° de la meule, la date de fabrication et même les initiales du fromager.
La meule nécessite 900 à 1000 litres de lait, pour un poids de 75 kg et un affinage de 12 semaines minimum. Il a un gout fruité, non corsé, une pâte blonde et onctueuse ponctuée de trous ou "yeux". Son ennemi n°1 est le réfrigérateur car le froid le dessèche. Il vaut mieux le conserver au frais en cave si vous en avez une.
Alors bien sûr, il est indispensable dans une fondue savoyarde mais il se déguste aussi très bien en plateau de fromages et même en petits cubes en apéritif avec un vin blanc de Savoie.
Le concours : Imaginez la recette qui troue
Vous avez jusqu’au 24 décembre pour proposer une recette personnelle. A gagner 1 dîner offert chez vous pour 10 personnes réalisé par le chef Norbert de Top Chef. Toutes les infos sur le site de Emmental de Savoie et pour une fois c’est un jury qui décidera de votre sort et non le vote des internautes.
Pour ma part, j’ai décidé de l’associer à une plante potagère que l’on cuisine peu malheureusement : le cresson. Le cresson présente un taux record de fer et de calcium, ce qui en fait un aliment de choix, associé à l’emmental vous êtes sur d’avoir votre ration de calcium. Attention à bien acheter du cresson cultivé de fontaine et ne pas ramasser du cresson sauvage qui abrite souvent un ver parasite pour le foie : la douve.
Le cresson a un léger goût piquant et je l’apprécie particulièrement en soupe ou en sandwich mélangé à des oeufs mimosa.
Dans cette soupe, j’ai souhaité l’associer au fruité de l’Emmental de Savoie, dont le goût de noisette est renforcé par une poudre de noisettes. L’emmental est fondu dans une crème mais il est aussi mélangé en cubes à une poudre de noisettes torréfiée.
Soupe de cresson, crème d’emmental et poudre de noisettes
pour 4 personnes
1 grosse botte de cresson
50 g de beurre
1/2 l de bouillon de légumes
20 cl de lait entier
2 échalotes
100 g d’Emmental de Savoie coupé en lanières fines*
30 g d’Emmental de Savoie coupé en tout petits dés*
20 cl de crème fraiche liquide
2 cuillères à soupe de vin blanc sec
50 g de poudre de noisettes grillées (maison ou du commerce)
30 g de farine
1 jaune oeuf
poivre noir du moulin
fleur de sel
Mélangez aux doigts la poudre de noisette, 30g de beurre et la farine. Poivrez la préparation. Rajoutez un jaune d’oeuf battu et amalgamez en boule la préparation. Faites un gros boudin de pâte que vous placez au réfrigérateur dans un film pendant au moins deux heures.
Préchauffez votre four à 180°C. Sortez le boudin de pâte du réfrigérateur et coupez des tranches de 5mm d’épaisseur que vous placez sur un plaque de cuisson. Faites cuire 10 minutes à four chaud. Sortez les sablés et réduisez-les en poudre grossière. Mélangez les dés d’Emmental à cette poudre.
Nettoyez soigneusement votre cresson en ne conservant que les feuilles et toutes petites tiges. Il faut le laver plusieurs fois avec deux ou trois gouttes de vinaigre et bien le sécher. Si vous le conserver au frais, il faut que les tiges restent bien humides.
Faites fondre une noix de beurre avec les échalotes émincées. Rajoutez les feuilles de cresson et faites-les suer 2 à 3 minutes. Versez le bouillon chaud et le lait. Faites bouillir 1 minute. Mixez finement la soupe au mixer plongeur. Rectifiez l’assaisonnement et réservez la au chaud. Vous pouvez aussi la préparer à l’avance
Faites chauffez la crème doucement. Rajoutez l’emmental coupé en lanières et le vin blanc. Poivrez. Quand l’emmental a fondu, mélangez bien et conservez au chaud.
Servez la soupe bien chaude dans des bols. Rajoutez une belle cuillère de crème d’emmental et saupoudrez de poudre de noisettes à l’Emmental.
La crème d’Emmental peut aussi être présentée en petites verrines, saupoudrée de poudre de noisettes. A déguster très chaude. Elle peut aussi s'incorporer à un gratin de légumes ou à des pâtes chaudes toujours accompagnés des dés d’Emmental de Savoie.
J’espère que ces recettes vous donneront envie de découvrir le vrai Emmental de Savoie et de venir découvrir sa fabrication dans nos fruitières.
Quelques images pour découvrir en vidéo l'Albanais, région de production de l'Emmental de Savoie et d'une partie de la Tomme des Bauges. Fan de VTT, c'est un paradis pour vous.
*Emmental de Savoie : produit offert
Je participe peu aux concours mais lorsque l’on m’a demandé de participer au concours de recettes à partir d’Emmental de Savoie, il m’a été impossible de refuser. Ma maison à côté d’Annecy est en plein coeur de la région de production de ce fromage, entre Albanais et Avant-Pays Savoyard. Le lait des vaches qui paissent autour de chez moi est, soit destiné à la Tomme des Bauges ou de Savoie, soit à l’Emmental.
Et puis cela permet aussi de préciser certaines choses. Certes, il est moins "noble" que le Beaufort ou que le Comté du Jura, mais il fait totalement partie de notre patrimoine culinaire et raconte l'histoire de cette Savoie.
Quelques explications : Emmental, Emmenthal, Gruyère ?
L’Emmental de Savoie fait partie de la grande famille des gruyères au sein de laquelle on compte également le Beaufort et le Comté du Massif Jurassien en France (je ne reviens pas sur les Gruyère suisses dans ce post ce serait trop long).
Emmental vient de « Emme », nom d’une rivière suisse et de « Tal » qui signifie vallée en Allemand. La Suisse n’a pas pu protéger à temps le nom «emmental» qui est devenu générique. Aujourd’hui trois appellations contenant le mot emmental sont protégées à l’échelle européenne : l’Allgaüer emmental en Allemagne protégé par une AOP, l’Emmental de Savoie en France protégé par un IGP. La Suisse a fait une demande d’AOP pour protéger son Emmental (Emmentaler) qui bénéficie déjà d’une AOC.
Pourquoi certains écrivent « emmental » avec un « h »? C’est un « h » archaïque. Dès 1901, la conférence sur l’orthographe allemande qui concernait l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, posait comme principe que l’on devait écrire les mots tal, tat, tier, etc…sans « h ». Le mot allemand « Tal » ne prend plus de « h » depuis cette ancienne époque. Il s’agit donc d’une faute d’orthographe largement répandue mais acceptée par les dictionnaires.
L’emmental, un fromage destiné à être rappé ?
Il faut différencier l’Emmental de Savoie et l’Emmental de France, ce dernier provenant du lait de toute la France, il est surtout destiné à faire du fromage rapé (cela correspond à 250 000 tonnes). L’Emmental de Savoie (3 000 tonnes) est fabriqué à partir de lait cru collecté chaque jour sur les territoires de Savoie et Haute-Savoie. Moins de 5 fruitières le fabriquent. Chaque meule possède sa carte d’identité. Lors de sa fabrication, deux plaques de caséine sont glissées sur le talon de l’Emmental de Savoie avant que la croûte ne se forme. Elles contiennent des informations primordiales pour les professionnels de la filière :
- L’une, de couleur rouge, indique le pays et le code de la fromagerie.
- L’autre mentionne « Emmental de Savoie », le n° de la meule, la date de fabrication et même les initiales du fromager.
La meule nécessite 900 à 1000 litres de lait, pour un poids de 75 kg et un affinage de 12 semaines minimum. Il a un gout fruité, non corsé, une pâte blonde et onctueuse ponctuée de trous ou "yeux". Son ennemi n°1 est le réfrigérateur car le froid le dessèche. Il vaut mieux le conserver au frais en cave si vous en avez une.
Alors bien sûr, il est indispensable dans une fondue savoyarde mais il se déguste aussi très bien en plateau de fromages et même en petits cubes en apéritif avec un vin blanc de Savoie.
Le concours : Imaginez la recette qui troue
Vous avez jusqu’au 24 décembre pour proposer une recette personnelle. A gagner 1 dîner offert chez vous pour 10 personnes réalisé par le chef Norbert de Top Chef. Toutes les infos sur le site de Emmental de Savoie et pour une fois c’est un jury qui décidera de votre sort et non le vote des internautes.
Pour ma part, j’ai décidé de l’associer à une plante potagère que l’on cuisine peu malheureusement : le cresson. Le cresson présente un taux record de fer et de calcium, ce qui en fait un aliment de choix, associé à l’emmental vous êtes sur d’avoir votre ration de calcium. Attention à bien acheter du cresson cultivé de fontaine et ne pas ramasser du cresson sauvage qui abrite souvent un ver parasite pour le foie : la douve.
Le cresson a un léger goût piquant et je l’apprécie particulièrement en soupe ou en sandwich mélangé à des oeufs mimosa.
Dans cette soupe, j’ai souhaité l’associer au fruité de l’Emmental de Savoie, dont le goût de noisette est renforcé par une poudre de noisettes. L’emmental est fondu dans une crème mais il est aussi mélangé en cubes à une poudre de noisettes torréfiée.
Soupe de cresson, crème d’emmental et poudre de noisettes
pour 4 personnes
1 grosse botte de cresson
50 g de beurre
1/2 l de bouillon de légumes
20 cl de lait entier
2 échalotes
100 g d’Emmental de Savoie coupé en lanières fines*
30 g d’Emmental de Savoie coupé en tout petits dés*
20 cl de crème fraiche liquide
2 cuillères à soupe de vin blanc sec
50 g de poudre de noisettes grillées (maison ou du commerce)
30 g de farine
1 jaune oeuf
poivre noir du moulin
fleur de sel
Mélangez aux doigts la poudre de noisette, 30g de beurre et la farine. Poivrez la préparation. Rajoutez un jaune d’oeuf battu et amalgamez en boule la préparation. Faites un gros boudin de pâte que vous placez au réfrigérateur dans un film pendant au moins deux heures.
Préchauffez votre four à 180°C. Sortez le boudin de pâte du réfrigérateur et coupez des tranches de 5mm d’épaisseur que vous placez sur un plaque de cuisson. Faites cuire 10 minutes à four chaud. Sortez les sablés et réduisez-les en poudre grossière. Mélangez les dés d’Emmental à cette poudre.
Nettoyez soigneusement votre cresson en ne conservant que les feuilles et toutes petites tiges. Il faut le laver plusieurs fois avec deux ou trois gouttes de vinaigre et bien le sécher. Si vous le conserver au frais, il faut que les tiges restent bien humides.
Faites fondre une noix de beurre avec les échalotes émincées. Rajoutez les feuilles de cresson et faites-les suer 2 à 3 minutes. Versez le bouillon chaud et le lait. Faites bouillir 1 minute. Mixez finement la soupe au mixer plongeur. Rectifiez l’assaisonnement et réservez la au chaud. Vous pouvez aussi la préparer à l’avance
Faites chauffez la crème doucement. Rajoutez l’emmental coupé en lanières et le vin blanc. Poivrez. Quand l’emmental a fondu, mélangez bien et conservez au chaud.
Servez la soupe bien chaude dans des bols. Rajoutez une belle cuillère de crème d’emmental et saupoudrez de poudre de noisettes à l’Emmental.
La crème d’Emmental peut aussi être présentée en petites verrines, saupoudrée de poudre de noisettes. A déguster très chaude. Elle peut aussi s'incorporer à un gratin de légumes ou à des pâtes chaudes toujours accompagnés des dés d’Emmental de Savoie.
J’espère que ces recettes vous donneront envie de découvrir le vrai Emmental de Savoie et de venir découvrir sa fabrication dans nos fruitières.
Quelques images pour découvrir en vidéo l'Albanais, région de production de l'Emmental de Savoie et d'une partie de la Tomme des Bauges. Fan de VTT, c'est un paradis pour vous.
*Emmental de Savoie : produit offert
Winter is coming
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Oui, je suis une fan de Games of Thrones (certains l’auront compris en lisant le titre). Oui, je vous engage à regarder cette série, très bien faite, avec d’énormes moyens dont la partie hivernale est tournée en Islande. De quoi tomber encore plus raide dingue de ces paysages.
photo prise en Islande durant mes vacances 2009
Et quand l’hiver arrive, il faut renouveler les stocks de recettes qui font se sentir bien quand la température chute en dessous de 8°C. J’ai la chance de ne pas être frileuse du tout à partir du moment où j’ai chaud aux pieds. Je ne chauffe jamais ma chambre à Paris. Et je respecte les recommandations gouvernementales des 19°C dans les pièces de vie. Il faut savoir que la plupart des maisons sont chauffées à 21°C et que baisser le chauffage d’un degré permet de réduire sa facture de 7%. Et avec ses économies vous pouvez facilement vous acheter un beau pull même en cachemire. Le gouvernement japonais a engagé ses concitoyens à acheter des pulls afin de soulager le système de chauffage mis à rude épreuve après l’arrêt de nombreuses centrales. Idée à suivre.
En attendant d’acheter le pull de vos rêves ou de mettre des chaussettes en laine, voilà de quoi réchauffer l’estomac.
Risotto aux poires et foie gras.
Recette prise dans le dernier Saveurs de décembre 2012.
pour 2 personnes
150 g de riz arborio
1/2 litre de bouillon de volaille chaud
75 g de foie gras de canard
1/2 oignon émincé
1 verre de vin blanc
20 g de beurre
1 cuillère de mascarpone ou crème épaisse
1 poire Williams
1/2 cuillère à café de 4 épices ou d’épices à pain d’épices
1 cuillère à café de sucre en poudre
Pelez et coupez la poire en lamelles de 5 mm d’épaisseur que vous saupoudrez de sucre et de 4 épices. Faites chauffer 10 g de beurre dans une poêle et faites revenir les lamelles de poires jusqu’à ce qu’elle prennent une belle couleur. Réservez dans une assiette que vous tiendrez au chaud.
Coupez de beaux copeaux de foie gras au couteau économe. Pour cela placez un morceau de foie gras au congélateur pour qu’il soit très froid; il sera plus facile à travailler en copeaux. Conservez ces copeaux protégés d’un film au réfrigérateur.
Faites fondre le beurre restant dans une poêle, faites dorer l’oignon émincé et le riz jusqu’à ce que celui ci prenne une belle couleur nacrée (5 minutes maximum). Versez le vin blanc et mélangez bien. Dès que le liquide est absorbé, ajoutez une louche de bouillon chaud. Et ains de suite jusqu’à ce que le riz soit cuit. Cela prend environ 17 à 18 minutes. Arrêtez le feu, incorporez le mascarpone ou la crème et couvrez pendant deux minutes. (quant on utilise du parmesan dans un risotto classique, inutile de mettre de la crème. Le fromage apporte le liant). Remuez et goutez, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire mais le bouillon étant salé, vous n’aurez qu’à poivrer.
Dans vos assiettes de présentation, mettez deux ou trois belles cuillères de risotto, décorez avec les tranches de poires et les copeaux de foie gras. Un peu de fleur de sel et du poivre moulu et servez bien chaud.
Et puis pour un quatre heures gourmand, un beau moelleux au praliné citron coriandre. Ce praliné vient de la boutique Un dimanche à Paris. Ils proposent des associations audacieuses avec des épices ou des graines de fenouil ou d'anis. Je ne peux que vous conseillez la visite dans leur boutique et leur brunch le week-end.
Gâteau au praliné citron et coriandre
Pour un gâteau de 8 parts
150g de beurre demi-sel à température ambiante et bien mou
130g de sucre blond
4 gros oeufs
250g de farine à levure incorporée
1/2 cuillère à café bombée de bicarbonate
150g de yaourt grec
130g de praliné citron coriandre
un peu de sucre glace pour le décor.
en option : 40 g de grué de cacao
Préchauffez votre four à 180°C. Battez le beurre mou avec le sucre jusqu’à l’obtention d’une crème mousseuse. Ajoutez les oeufs entiers, un à un en mélangeant bien entre chaque oeuf. Rajoutez la crème praliné citron coriandre et mélangez bien. Versez en deux fois la farine. Rajoutez le yaourt et le grué de cacao qui va apporter des notes croquantes. Vous devez obtenir une pâte lisse et onctueuse que vous versez dans un moule de préférence en forme de couronne. Faites cuire pour 45 minutes environ en surveillant bien la cuisson car le gâteau ne doit pas trop coloré. S’il prend trop de couleur, protégez le avec une feuille d’aluminium. Le gâteau est cuit quand une lame de couteau ressort sèche. Laissez le gâteau tiédir avant de le démouler. Lorsqu’il est complètement froid, saupoudrez le de sucre glace.
Maintenant si avec tout ça, vous n’êtes pas prêts à affronter l’hiver, je n’y comprends plus rien.
Oui, je suis une fan de Games of Thrones (certains l’auront compris en lisant le titre). Oui, je vous engage à regarder cette série, très bien faite, avec d’énormes moyens dont la partie hivernale est tournée en Islande. De quoi tomber encore plus raide dingue de ces paysages.
photo prise en Islande durant mes vacances 2009
Et quand l’hiver arrive, il faut renouveler les stocks de recettes qui font se sentir bien quand la température chute en dessous de 8°C. J’ai la chance de ne pas être frileuse du tout à partir du moment où j’ai chaud aux pieds. Je ne chauffe jamais ma chambre à Paris. Et je respecte les recommandations gouvernementales des 19°C dans les pièces de vie. Il faut savoir que la plupart des maisons sont chauffées à 21°C et que baisser le chauffage d’un degré permet de réduire sa facture de 7%. Et avec ses économies vous pouvez facilement vous acheter un beau pull même en cachemire. Le gouvernement japonais a engagé ses concitoyens à acheter des pulls afin de soulager le système de chauffage mis à rude épreuve après l’arrêt de nombreuses centrales. Idée à suivre.
En attendant d’acheter le pull de vos rêves ou de mettre des chaussettes en laine, voilà de quoi réchauffer l’estomac.
Risotto aux poires et foie gras.
Recette prise dans le dernier Saveurs de décembre 2012.
pour 2 personnes
150 g de riz arborio
1/2 litre de bouillon de volaille chaud
75 g de foie gras de canard
1/2 oignon émincé
1 verre de vin blanc
20 g de beurre
1 cuillère de mascarpone ou crème épaisse
1 poire Williams
1/2 cuillère à café de 4 épices ou d’épices à pain d’épices
1 cuillère à café de sucre en poudre
Pelez et coupez la poire en lamelles de 5 mm d’épaisseur que vous saupoudrez de sucre et de 4 épices. Faites chauffer 10 g de beurre dans une poêle et faites revenir les lamelles de poires jusqu’à ce qu’elle prennent une belle couleur. Réservez dans une assiette que vous tiendrez au chaud.
Coupez de beaux copeaux de foie gras au couteau économe. Pour cela placez un morceau de foie gras au congélateur pour qu’il soit très froid; il sera plus facile à travailler en copeaux. Conservez ces copeaux protégés d’un film au réfrigérateur.
Faites fondre le beurre restant dans une poêle, faites dorer l’oignon émincé et le riz jusqu’à ce que celui ci prenne une belle couleur nacrée (5 minutes maximum). Versez le vin blanc et mélangez bien. Dès que le liquide est absorbé, ajoutez une louche de bouillon chaud. Et ains de suite jusqu’à ce que le riz soit cuit. Cela prend environ 17 à 18 minutes. Arrêtez le feu, incorporez le mascarpone ou la crème et couvrez pendant deux minutes. (quant on utilise du parmesan dans un risotto classique, inutile de mettre de la crème. Le fromage apporte le liant). Remuez et goutez, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire mais le bouillon étant salé, vous n’aurez qu’à poivrer.
Dans vos assiettes de présentation, mettez deux ou trois belles cuillères de risotto, décorez avec les tranches de poires et les copeaux de foie gras. Un peu de fleur de sel et du poivre moulu et servez bien chaud.
Et puis pour un quatre heures gourmand, un beau moelleux au praliné citron coriandre. Ce praliné vient de la boutique Un dimanche à Paris. Ils proposent des associations audacieuses avec des épices ou des graines de fenouil ou d'anis. Je ne peux que vous conseillez la visite dans leur boutique et leur brunch le week-end.
Gâteau au praliné citron et coriandre
Pour un gâteau de 8 parts
150g de beurre demi-sel à température ambiante et bien mou
130g de sucre blond
4 gros oeufs
250g de farine à levure incorporée
1/2 cuillère à café bombée de bicarbonate
150g de yaourt grec
130g de praliné citron coriandre
un peu de sucre glace pour le décor.
en option : 40 g de grué de cacao
Préchauffez votre four à 180°C. Battez le beurre mou avec le sucre jusqu’à l’obtention d’une crème mousseuse. Ajoutez les oeufs entiers, un à un en mélangeant bien entre chaque oeuf. Rajoutez la crème praliné citron coriandre et mélangez bien. Versez en deux fois la farine. Rajoutez le yaourt et le grué de cacao qui va apporter des notes croquantes. Vous devez obtenir une pâte lisse et onctueuse que vous versez dans un moule de préférence en forme de couronne. Faites cuire pour 45 minutes environ en surveillant bien la cuisson car le gâteau ne doit pas trop coloré. S’il prend trop de couleur, protégez le avec une feuille d’aluminium. Le gâteau est cuit quand une lame de couteau ressort sèche. Laissez le gâteau tiédir avant de le démouler. Lorsqu’il est complètement froid, saupoudrez le de sucre glace.
Maintenant si avec tout ça, vous n’êtes pas prêts à affronter l’hiver, je n’y comprends plus rien.
Poulet au four, halloumi grillé, miel et citron
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
C’est quoi pour vous le parfait déjeuner du samedi ? Pour certains il n’y en a pas entre petit-déjeuner tardif, gouter ou apéro du soir qui prend un peu d’avance. D’autres aiment bien faire le marché et prendre le temps de cuisiner. Certains ont des habitudes bien ancrées comme moi par exemple : plat de pâtes avec des légumes en fonction des saisons. Pas de prise de tête, juste l’idée de trouver un nouveau plat de pâtes. Et puis parfois, on trouve un plat parfait qui se cuit en 20 minutes, plein de saveurs et qui vous font aussi vite oublier les pâtes. C’est une recette de l’australienne Donna Hay, la reine de la confort food de l’hémisphère sud.
L’halloumi est un fromage originaire de Chypre, réalisé à partir de lait de chèvre mais parfois au lait de vache. Sa texture est semi-ferme et dans sa version traditionnelle il peut se conserver jusqu’à une année. Il existe depuis une cinquantaine d’année une version fraiche, celle que l’on trouve dans quelques magasins qui l’importent. Pour les parisiens, vous en trouverez facilement dans le nouveau Marks&Spencer de So Ouest ou aux Galeries Gourmandes de la Porte Maillot et j’imagine aux Galeries Lafayette et Bon Marché.
Certains fromagers le commercialisent aussi. Les anglo-saxons en sont très fans alors qu’il est peu connu chez nous en France mais c’est vrai que nous avons fort à faire avec nos variétés de fromages. L’halloumi se mange souvent grillé car il ne fond pas à la cuisson.
Pour le miel, j'ai utilisé celui ramené d'Arménie, presque blanc et très crémeux mais j'imagine qu'un miel de romarin serait aussi parfait avec ce plat.
La recette tient en 5 lignes, donc aucune raison de ne pas la tester.
Poulet au four, citron, miel et haloumi grillé
Pour deux personnes
2 beaux blancs de poulet fermier
150g de halloumi
1 citron jaune bio
un bouquet de thym citron
2 cuillères d’huile d’olive
1 belle cuillère de miel
Préchauffez le four à 180°C. Mélangez l’huile et le miel dans un petit bol. Dans un plat allant au four, placez vos blancs de poulet que vous aurez salés et poivrés. Coupez grossièrement quelques branches de thym citron au dessus du poulet et zestez le citron au dessus du plat. Coupez en grosses tranches l’halloumi que vous placez également dans le plat. Arrosez avec le mélange huile et miel avant de mettre au four pour 20 minutes environ. Servez avec un jus de citron si vous le souhaitez.
Ce plat se sert avec de la salade et des figues mais pour ma part, j’ai préféré salade et petits champignons grillés plus de saison.
Et en dessert, un Baba Mogador de chez Hermé. J'avais eu la chance d'assister au lancement presse de sa collection "automne et hiver 2012" sous le signe de Mogador. Toute la série Fetish Mogador associant fruits de la passion, chocolat, rhum et ananas est à tomber avec des notes acidulées des fruits et chaudes du gingembre. Mais il va lancer aussi des macarons merveilleux. Je vous en reparlerai sûrement.
Avez-vous des rituels pour votre déjeuner du samedi ?
L’halloumi est un fromage originaire de Chypre, réalisé à partir de lait de chèvre mais parfois au lait de vache. Sa texture est semi-ferme et dans sa version traditionnelle il peut se conserver jusqu’à une année. Il existe depuis une cinquantaine d’année une version fraiche, celle que l’on trouve dans quelques magasins qui l’importent. Pour les parisiens, vous en trouverez facilement dans le nouveau Marks&Spencer de So Ouest ou aux Galeries Gourmandes de la Porte Maillot et j’imagine aux Galeries Lafayette et Bon Marché.
Certains fromagers le commercialisent aussi. Les anglo-saxons en sont très fans alors qu’il est peu connu chez nous en France mais c’est vrai que nous avons fort à faire avec nos variétés de fromages. L’halloumi se mange souvent grillé car il ne fond pas à la cuisson.
Pour le miel, j'ai utilisé celui ramené d'Arménie, presque blanc et très crémeux mais j'imagine qu'un miel de romarin serait aussi parfait avec ce plat.
La recette tient en 5 lignes, donc aucune raison de ne pas la tester.
Poulet au four, citron, miel et haloumi grillé
Pour deux personnes
2 beaux blancs de poulet fermier
150g de halloumi
1 citron jaune bio
un bouquet de thym citron
2 cuillères d’huile d’olive
1 belle cuillère de miel
Préchauffez le four à 180°C. Mélangez l’huile et le miel dans un petit bol. Dans un plat allant au four, placez vos blancs de poulet que vous aurez salés et poivrés. Coupez grossièrement quelques branches de thym citron au dessus du poulet et zestez le citron au dessus du plat. Coupez en grosses tranches l’halloumi que vous placez également dans le plat. Arrosez avec le mélange huile et miel avant de mettre au four pour 20 minutes environ. Servez avec un jus de citron si vous le souhaitez.
Ce plat se sert avec de la salade et des figues mais pour ma part, j’ai préféré salade et petits champignons grillés plus de saison.
Et en dessert, un Baba Mogador de chez Hermé. J'avais eu la chance d'assister au lancement presse de sa collection "automne et hiver 2012" sous le signe de Mogador. Toute la série Fetish Mogador associant fruits de la passion, chocolat, rhum et ananas est à tomber avec des notes acidulées des fruits et chaudes du gingembre. Mais il va lancer aussi des macarons merveilleux. Je vous en reparlerai sûrement.
Avez-vous des rituels pour votre déjeuner du samedi ?
Cannellonis de lapin, courge Butternut et sauce au gorgonzola
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
J’aime bien manger du lapin même si c’est une viande mal appréciée en règle générale : souvent trop sèche, beaucoup de petits os... Dommage car c’est une viande maigre, peu chère, et qui permet de nombreuses associations.
Nous mangeons du lapin depuis la nuit des temps car c’est une viande qui nécessite peu de surface cultivable, cependant sa consommation ne représente que 1,2 % de la viande consommée. Il y a un gros débat sur la façon dont les lapins d’élevage sont traités avant d’être tués. Surpopulation en cage minuscule, mauvaises conditions d’hygiène, tout rappelle les conditions d’élevage horribles des poulets. Là-encore, à vous de choisir la qualité et de privilégier un lapin fermier à du lapin d’élevage et de vérifier la provenance des animaux.
Petite histoire du lapin en Australie : En 1859, 24 lapins de garenne sont introduits en Australie. En raison de la disparition de la quasi-totalité des prédateurs qui pourraient se nourrir de cette nouvelle proie, l'animal se multiplie à un rythme effarant. En 1869, on estime à 20 millions le nombre de lapins sur l'île et au début des années 1950, il atteint le chiffre faramineux de 600 millions et détruit de nombreuses récoltes. A bout de ressources pour l’éliminer (constructions de murs géants, réintroduction du renard), les autorités australiennes décident de lâcher dans la nature le virus de la myxomatose qui va détruire 99% des lapins en deux ans. Mais les rescapés sont les plus résistants et le virus est rapidement sans effet sur eux. La tendance actuelle est à introduire un virus immunocontraceptif (qui détruit les capacités de reproduction) pour juguler la propagation de l'espèce. Grâce à tous ces moyens, la population de lapins a quand même diminué d'un tiers et n'est plus que de 200 millions. Mais la lutte n'est pas prête de finir.
Si vous avez la chance d’avoir du lièvre, n’hésitez pas à tester cette recette avec cette viande encore plus maigre que le lapin. Sinon il vous faudra un demi-lapin fermier pour réaliser cette recette pour 6 personnes.
Cannellonis de lapin, courge Butternut, sauce au gorgonzola
pour 12 cannellonis de 10 cm environ
1/2 lapin fermier (600 g environ)
Une courge butternut d’un kilo
Plaques de lasagnes fraiches si possible
200 g de gorgonzola
20 cl de crème liquide
40 cl de vin rouge (j’ai pris un reste d’Irancy ouvert)
2 échalotes
30 g de beurre
1 cuillère à soupe de miel doux
Dans une cocotte, faites revenir dans le beurre les échalotes émincées et les morceaux de lapin (sans le foie que vous mettrez plus tard). Quand les morceaux de lapin sont dorés, versez le vin, salez et poivrez. Rajoutez le thym frais et laissez cuire à feu doux environ 20 minutes. Rajoutez le foie du lapin, une cuillère de miel et laissez cuire 5 bonne minutes supplémentaires. Une fois cuit, réservez le lapin. Quand il est tiède, effilochez la viande du lapin afin de ne garder que la chair en petits morceaux (faites attention à retirer tous les petits os qui auraient pu se détacher au moment de la cuisson). Filtrez la sauce et remettez les morceaux de lapin dans cette sauce. Réservez.
Chauffez votre four à 200°C. Coupez la courge Butternut en deux dans sa longueur. Enlevez les filaments et graines. Badigeonnez la d’un peu d’huile d’olive, de fleur de sel et poivre. Faites la rôtir environ 25 minutes. Elle est cuite quand la chair est tendre sous la lame du couteau. Une fois cuite, récupérer la chair que vous allez réduire en purée grossière. Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
A ce stade, vous pouvez réaliser soit des lasagnes soit des cannellonis. Pour ma part j’ai choisi des cannellonis.
Faites cuire une minute dans de l’eau bouillante vos feuilles de lasagnes. Etendez les sur un torchon humide (vous pouvez les faire en plusieurs fois). Je prends des feuilles fraiches de chez Giovanni Rana que je trouve plutôt bonnes. Je les coupe ensuite en deux ce qui me permet de réaliser deux cannellonis avec une seule feuille. Mettez au bord de la demi-feuille deux cuillères de purée de butternut et deux cuillères de ragout de lapin. Roulez la feuille afin d’obtenir un beau cannelloni que vous placez ensuite dan un plat rectangulaire légèrement graissé. Vous pouvez ensuite les réchauffez immédiatement ou les garder au réfrigérateur pour le lendemain.
Faites fondre les morceaux de gorgonzala dans la crème que vous aurez fait chauffer doucement. Versez cette sauce sur les cannellonis avant de mettre à four chaud (200°C) pour une quinzaine de minutes. Servez quand le dessus des cannellonis est doré.
Petite musique de la semaine même si l'album tourne en boucle à la maison depuis 3 semaines.
Ecoutez français avec ou sans marinière ! les fleurs vous rappeleront New Order, big hommage de la part de Yan Wagner.
J’aime bien manger du lapin même si c’est une viande mal appréciée en règle générale : souvent trop sèche, beaucoup de petits os... Dommage car c’est une viande maigre, peu chère, et qui permet de nombreuses associations.
Nous mangeons du lapin depuis la nuit des temps car c’est une viande qui nécessite peu de surface cultivable, cependant sa consommation ne représente que 1,2 % de la viande consommée. Il y a un gros débat sur la façon dont les lapins d’élevage sont traités avant d’être tués. Surpopulation en cage minuscule, mauvaises conditions d’hygiène, tout rappelle les conditions d’élevage horribles des poulets. Là-encore, à vous de choisir la qualité et de privilégier un lapin fermier à du lapin d’élevage et de vérifier la provenance des animaux.
Petite histoire du lapin en Australie : En 1859, 24 lapins de garenne sont introduits en Australie. En raison de la disparition de la quasi-totalité des prédateurs qui pourraient se nourrir de cette nouvelle proie, l'animal se multiplie à un rythme effarant. En 1869, on estime à 20 millions le nombre de lapins sur l'île et au début des années 1950, il atteint le chiffre faramineux de 600 millions et détruit de nombreuses récoltes. A bout de ressources pour l’éliminer (constructions de murs géants, réintroduction du renard), les autorités australiennes décident de lâcher dans la nature le virus de la myxomatose qui va détruire 99% des lapins en deux ans. Mais les rescapés sont les plus résistants et le virus est rapidement sans effet sur eux. La tendance actuelle est à introduire un virus immunocontraceptif (qui détruit les capacités de reproduction) pour juguler la propagation de l'espèce. Grâce à tous ces moyens, la population de lapins a quand même diminué d'un tiers et n'est plus que de 200 millions. Mais la lutte n'est pas prête de finir.
Si vous avez la chance d’avoir du lièvre, n’hésitez pas à tester cette recette avec cette viande encore plus maigre que le lapin. Sinon il vous faudra un demi-lapin fermier pour réaliser cette recette pour 6 personnes.
Cannellonis de lapin, courge Butternut, sauce au gorgonzola
pour 12 cannellonis de 10 cm environ
1/2 lapin fermier (600 g environ)
Une courge butternut d’un kilo
Plaques de lasagnes fraiches si possible
200 g de gorgonzola
20 cl de crème liquide
40 cl de vin rouge (j’ai pris un reste d’Irancy ouvert)
2 échalotes
30 g de beurre
1 cuillère à soupe de miel doux
Dans une cocotte, faites revenir dans le beurre les échalotes émincées et les morceaux de lapin (sans le foie que vous mettrez plus tard). Quand les morceaux de lapin sont dorés, versez le vin, salez et poivrez. Rajoutez le thym frais et laissez cuire à feu doux environ 20 minutes. Rajoutez le foie du lapin, une cuillère de miel et laissez cuire 5 bonne minutes supplémentaires. Une fois cuit, réservez le lapin. Quand il est tiède, effilochez la viande du lapin afin de ne garder que la chair en petits morceaux (faites attention à retirer tous les petits os qui auraient pu se détacher au moment de la cuisson). Filtrez la sauce et remettez les morceaux de lapin dans cette sauce. Réservez.
Chauffez votre four à 200°C. Coupez la courge Butternut en deux dans sa longueur. Enlevez les filaments et graines. Badigeonnez la d’un peu d’huile d’olive, de fleur de sel et poivre. Faites la rôtir environ 25 minutes. Elle est cuite quand la chair est tendre sous la lame du couteau. Une fois cuite, récupérer la chair que vous allez réduire en purée grossière. Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
A ce stade, vous pouvez réaliser soit des lasagnes soit des cannellonis. Pour ma part j’ai choisi des cannellonis.
Faites cuire une minute dans de l’eau bouillante vos feuilles de lasagnes. Etendez les sur un torchon humide (vous pouvez les faire en plusieurs fois). Je prends des feuilles fraiches de chez Giovanni Rana que je trouve plutôt bonnes. Je les coupe ensuite en deux ce qui me permet de réaliser deux cannellonis avec une seule feuille. Mettez au bord de la demi-feuille deux cuillères de purée de butternut et deux cuillères de ragout de lapin. Roulez la feuille afin d’obtenir un beau cannelloni que vous placez ensuite dan un plat rectangulaire légèrement graissé. Vous pouvez ensuite les réchauffez immédiatement ou les garder au réfrigérateur pour le lendemain.
Faites fondre les morceaux de gorgonzala dans la crème que vous aurez fait chauffer doucement. Versez cette sauce sur les cannellonis avant de mettre à four chaud (200°C) pour une quinzaine de minutes. Servez quand le dessus des cannellonis est doré.
Petite musique de la semaine même si l'album tourne en boucle à la maison depuis 3 semaines.
Ecoutez français avec ou sans marinière ! les fleurs vous rappeleront New Order, big hommage de la part de Yan Wagner.
Cookies aux épices selon Ottolenghi
Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen
Le mot cookie serait d’origine néerlandaise Koekje qui signifie petit gâteau et serait arrivé via les colons aux Etats-Unis.
L’histoire raconte que le cookie moderne serait né dans les années 30 grâce à Ruth Wakefiefd dans les environs de Whitman, Massachussetts. Celle-ci tenait avec son mari, une ancienne auberge la Toll House lodge et en tentant une nouvelle recette de biscuits au beurre Drop Do avec des grosses pépites de chocolat, elle se rendit compte que les pépites ne fondirent pas. Cette recette devient tellement populaire à l’auberge que bientôt la recette fut publiée dans un journal de Boston et connue un énorme succès.
Comme elle avait utilisée un chocolat Nestlé Semi-sweet, l’entreprise voulue connaitre les raisons de l’augmentation des ventes de son chocolat et en raison de la popularité de la recette, décida d'en faire la publicité sur l’emballage du chocolat. Voilà comment sont nés les cookies aux pépites de chocolat qui avec leur temps furent customisés avec des fruits ou différentes sortes de noix. Vraie histoire ? Histoire de publicitaire ?
Une autre histoire raconte que ce biscuit serait né en Perse au 7ème siècle et se serait lentement diffusé grâce aux croisades dans toute l’Europe au fur et à mesure que le sucre devenait de plus en plus populaire. Le gâteau serait né pour tester la chaleur des fours alors sans thermostat : une petite partie de la pâte était placée dans le four pour test. Ce gâteau test aura alors pris différents noms dans les pays, Koekje aux Pays-Bas, Biscuit en Angleterre ou France (du latin Bis coctum), biscotti en Italie.
Les immigrants anglais et hollandais apportèrent donc ce biscuit aux Etats-Unis vers 1600 et le mot cookie ou cookey devint très commun sur la côte Est. Il ressemblait plus à un shortbread ou au tea cake anglais. Au 19ème siècle la farine et le sucre deviennent plus abordables tout comme les agents levants (bicarbonate), les fours devinrent plus précis et les butter cookies se démocratisent dans toute l’Amérique. Mais le chocolat chip cookie le plus célèbre de tous serait bien né dans les années 30...
Aujourd’hui on trouve des préparations toute faites pour réaliser des cookies à la maison. J’ai testé pour vous la préparation des Boites gourmandes trouvée par hasard chez M..x et bien franchement en 5 minutes vous avez des cookies top aux noisettes caramélisés et au chocolat sans avoir un gout chimique ou industriel. Bon c’est un poil plus cher que d’acheter un paquet de cookies déjà prêt mais au moins vous avez l’impression du fait maison.
Mais je n’allais pas vous laissez sur des cookies en kit, j’ai également fait des vrais cookies aux épices, recette de mon chouchou du moment Ottolenghi.
Cookies chocolat et épices selon Ottolenghi
pour 16 cookies
125 g de groseille (fraiches ou sèches)
2 cuillères à soupe de cognac ou Brandy
240g de farine (semi-complète si possible)
1/2 cuillère à soupe de cacao en poudre de bonne qualité
1 paquet de levure
1 cuillère à thé de bicarbonate de sodium
1/2 cuillère à soupe de 4 épices
1 grosse pincée de fleur de sel
150g de chocolat en pépites
125g de beurre à température ambiante
125g de sucre en poudre
1 petite cuillère de vanille liquide
1 zeste de citron
1 zeste d’orange
1 oeuf
1 cuillère à soupe de citron confit
Glaçage : 3 cuillères à soupe de jus de citron et 160g de sucre glace
Ecorces confites d'orange ou de citron
Mélangez les groseilles au brandy. Mélangez ensemble la farine, le cacao en poudre, la levure, le bicarbonate, les épices, le sucre, le sel et la chocolat noir en pépites. Mettez le beurre mou, la vanille, les zestes d’orange dans le bol d’un robot. Mélangez jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène. Ajoutez l’oeuf pendant que le robot tourne. Ajoutez les ingrédients secs et ensuite les groseilles et le brandy. Arrêtez le robot. Enlevez la pâte du bol du robot et préparez des boules de 50g environ que vous placerez pour une heure sur des plaques à pâtisserie au frais.
Préchauffez le four à 170°C chaleur tournante. Avant de les enfourner j’ai aplati légèrement les boules avec la main afin de leur donner la forme d’un cookie épais. Faites cuire pendant 15 minutes environ, le centre doit être à peine cuit. Placez les sur une grille à pâtisserie.
Mélangez le sucre glace et le citron. Quand les cookies sont sur la grille et encore chauds, versez le glaçage finement (attention à ce qu’il ne soit pas trop épais). Décorez avec des fines tranches d’orange confites; .
Attention la cuisson est difficile. Mes cookies étaient un peu surcuits notamment du fait de leur couleur sombre il était difficile de vérifier leur cuisson à vue. Ne pas hésiter à les sous-cuire.
Ottolenghi les propose dans ces boutiques au moment de Noël et de Pâques.
L’histoire raconte que le cookie moderne serait né dans les années 30 grâce à Ruth Wakefiefd dans les environs de Whitman, Massachussetts. Celle-ci tenait avec son mari, une ancienne auberge la Toll House lodge et en tentant une nouvelle recette de biscuits au beurre Drop Do avec des grosses pépites de chocolat, elle se rendit compte que les pépites ne fondirent pas. Cette recette devient tellement populaire à l’auberge que bientôt la recette fut publiée dans un journal de Boston et connue un énorme succès.
Comme elle avait utilisée un chocolat Nestlé Semi-sweet, l’entreprise voulue connaitre les raisons de l’augmentation des ventes de son chocolat et en raison de la popularité de la recette, décida d'en faire la publicité sur l’emballage du chocolat. Voilà comment sont nés les cookies aux pépites de chocolat qui avec leur temps furent customisés avec des fruits ou différentes sortes de noix. Vraie histoire ? Histoire de publicitaire ?
Une autre histoire raconte que ce biscuit serait né en Perse au 7ème siècle et se serait lentement diffusé grâce aux croisades dans toute l’Europe au fur et à mesure que le sucre devenait de plus en plus populaire. Le gâteau serait né pour tester la chaleur des fours alors sans thermostat : une petite partie de la pâte était placée dans le four pour test. Ce gâteau test aura alors pris différents noms dans les pays, Koekje aux Pays-Bas, Biscuit en Angleterre ou France (du latin Bis coctum), biscotti en Italie.
Les immigrants anglais et hollandais apportèrent donc ce biscuit aux Etats-Unis vers 1600 et le mot cookie ou cookey devint très commun sur la côte Est. Il ressemblait plus à un shortbread ou au tea cake anglais. Au 19ème siècle la farine et le sucre deviennent plus abordables tout comme les agents levants (bicarbonate), les fours devinrent plus précis et les butter cookies se démocratisent dans toute l’Amérique. Mais le chocolat chip cookie le plus célèbre de tous serait bien né dans les années 30...
Aujourd’hui on trouve des préparations toute faites pour réaliser des cookies à la maison. J’ai testé pour vous la préparation des Boites gourmandes trouvée par hasard chez M..x et bien franchement en 5 minutes vous avez des cookies top aux noisettes caramélisés et au chocolat sans avoir un gout chimique ou industriel. Bon c’est un poil plus cher que d’acheter un paquet de cookies déjà prêt mais au moins vous avez l’impression du fait maison.
Mais je n’allais pas vous laissez sur des cookies en kit, j’ai également fait des vrais cookies aux épices, recette de mon chouchou du moment Ottolenghi.
Cookies chocolat et épices selon Ottolenghi
pour 16 cookies
125 g de groseille (fraiches ou sèches)
2 cuillères à soupe de cognac ou Brandy
240g de farine (semi-complète si possible)
1/2 cuillère à soupe de cacao en poudre de bonne qualité
1 paquet de levure
1 cuillère à thé de bicarbonate de sodium
1/2 cuillère à soupe de 4 épices
1 grosse pincée de fleur de sel
150g de chocolat en pépites
125g de beurre à température ambiante
125g de sucre en poudre
1 petite cuillère de vanille liquide
1 zeste de citron
1 zeste d’orange
1 oeuf
1 cuillère à soupe de citron confit
Glaçage : 3 cuillères à soupe de jus de citron et 160g de sucre glace
Ecorces confites d'orange ou de citron
Mélangez les groseilles au brandy. Mélangez ensemble la farine, le cacao en poudre, la levure, le bicarbonate, les épices, le sucre, le sel et la chocolat noir en pépites. Mettez le beurre mou, la vanille, les zestes d’orange dans le bol d’un robot. Mélangez jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène. Ajoutez l’oeuf pendant que le robot tourne. Ajoutez les ingrédients secs et ensuite les groseilles et le brandy. Arrêtez le robot. Enlevez la pâte du bol du robot et préparez des boules de 50g environ que vous placerez pour une heure sur des plaques à pâtisserie au frais.
Préchauffez le four à 170°C chaleur tournante. Avant de les enfourner j’ai aplati légèrement les boules avec la main afin de leur donner la forme d’un cookie épais. Faites cuire pendant 15 minutes environ, le centre doit être à peine cuit. Placez les sur une grille à pâtisserie.
Mélangez le sucre glace et le citron. Quand les cookies sont sur la grille et encore chauds, versez le glaçage finement (attention à ce qu’il ne soit pas trop épais). Décorez avec des fines tranches d’orange confites; .
Attention la cuisson est difficile. Mes cookies étaient un peu surcuits notamment du fait de leur couleur sombre il était difficile de vérifier leur cuisson à vue. Ne pas hésiter à les sous-cuire.
Ottolenghi les propose dans ces boutiques au moment de Noël et de Pâques.